lundi 6 décembre 2010

Le come-back

Cela fait des jours et des lunes que je n'ai pas écrit sur ce blog, ni même posé les yeux dessus d'ailleurs!

Alors... Il y aurait pas mal de choses à raconter, entre les anecdotes au boulot, les sorties à l'accrobranche, à la patinoire (eh oui je suis prise d'une folie sportive, dès demain c'est piscine une fois par semaine et pour le second semestre je vais même faire équitation, karaté et escalade ^^ ) ou encore les soirées déguisées...

Enfin, comme je n'ai pas pris de notes au fur et à mesure et que ça ferait vraiment trop de choses à raconter (ben oui je me suis découverte une résistance surprenante pour continuer à m'éclater tout en bossant et étudiant mais je reste quand même feignasse sur les bords faut pas déconner ^^), je vais me contenter pour cette fois de mettre en ligne un article que j'avais abandonné dans mes archives (initialement en vue de le terminer):


Certes, cela fait 3 semaines que je travaille, en même temps j'ai repris les cours et je me suis enfin inscrite à l'auto-école (lecteurs pas d'infarctus je m'en voudrais) mais ça ne m'empêche pas d'essayer de vivre à côté!

La marmotte que je suis s'est découverte des ressources d'énergie insoupçonnées, dès qu'il s'agit de sortir, de se pochetronner ou autres activités ludiques, même après une semaine passée à se lever à 5h (j'ai toujours le sentiment d'être dans la quatrième dimension quand je dis ça)!

Après la première semaine de boulot, j'étais un peu (beaucoup) KO, j'ai tout de même mis un point d'honneur à faire ma sortie hebdomadaire au Sun puis j'ai passé le reste du week-end à dormir (est-il besoin de préciser que durant toute la-dite première semaine chaque moment de pause était prétexte à faire une sieste?).

Durant la seconde semaine passée à préparer des sandwichs, j'ai commencé à avoir la terrible impression de devenir un exemple vivant d'être humain aliéné au travail...

Certes, on est loin de Germinal mais quand même le fait d'être crevée du matin au soir, de passer son temps à bosser, étudier et aller au code, le tout en ne pensant qu'au moment où on aura la chance de dormir, c'est un peu du gâchis!!!

De là, j'ai découvert en moi une batterie de secours dont j'ignorais l'existence (encore que je l'avais déjà entraperçue mais jusqu'ici elle n'avait pas daigné se mettre en route hors mouvements sociaux).

Le week-end qui a suivi, j'ai bien évidemment été au Sunset (même que j'y suis allée toute seule comme une grande parce que personne n'était motivé pour m'y accompagner :-p) mais là où ça devient extraordinaire (rien que ça!), c'est que le lendemain je me suis levée à 10h pour aller faire de l'accrobranche sur le cours Mirabeau!!!

Bon au final, mon initiative matinale a été bien mal récompensée puisque cette fête des transports s'est révélée nullissime....

Pas d'accrobranche, deux malheureuses carrioles déambulant sur le cours Mirabeau alors que je me voyais déjà faisant une balade à cheval à travers Aix en Provence et des chiens d'aveugles dormant tranquillement au soleil comme aurait pu le faire Baya.

Finalement j'ai retrouvé Louise qui partait au travail et Auré qui lui gardait son bout de choux.

Exceptionnellement, je me suis occupée (un tout petit peu) d'un être humain âgé de moins de deux ans.

Bon, comme tout petit humain de cet âge, il ne parle pas et ne va pas aux toilettes (mais ça c'est pas grave Auré était là en cas d'accident ;-) ) mais je dois dire qu'il est particulièrement cool comme bébé, trop beau, de bonne humeur et faisant des trucs presque intéressants (comme monter les escaliers, tourner les pages d'un livre, envoyer des bisous avec la main... Holà je vais virer gâteuse! En vrai c'est pas censé être intéressant ces trucs là ^^).

Une fois le papa du petit chevalier de la table ronde (comprenez le bébé de Louise) rentré, nous sommes parties avec Auré sur Marseille afin de manifester contre la casse des retraites.

N'ayant pas mangé, nous nous sommes tout de même arrêtées histoire de nous sustenter et devinez chez qui?

Chez Mc Do, s'il vous plait! (ma conscience ne se porte pas plus mal que lorsque je vais chez Carrefour ou H&M)

Plus tard, nous avons rejoint Zazze venue manifester en famille puis j'ai quitté les filles pour rejoindre ma copine Mélou venue de Toulouse pour 2 jours.

Après avoir discuté au point fixe d'une orga libertaire dont nous sommes sympathisantes et fait un bout de manif, nous sommes parties boire un verre avec les camarades.

J'ai fait un passage éclair chez moi, le temps de me doucher et de me changer (passionnant n'est-ce pas?) et je suis repartie sur Aix pour la crémaillère de mon meilleur ami Corse.

Bien évidemment, j'arrive à la bourre, je m'arrête dans une supérette ouverte de nuit histoire de ne pas me pointer comme une radine (et puis comme on dit, on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même et donc c'est l'occaz d'amener ma vodka chérie) et je débarque à l'arrache vers 21h45.

Une fois sur place: stupéfaction!!!

Je ne connais personne mis à pars Jean-1 (mon meilleur ami Corse) et sa copine Flo!

Des concours de circonstances (allant d'un accouchement à un Alzheimer précoce) ont fait que je suis la seule pote de Jean-1 à m'être pointée (à l'exception de deux potes Corses à lui qui arriveront plus tard et me sont totalement inconnus).

Passée la première bouffée de panique face à cette assemblée inconnue, je sympathise avec une nenette qui me fait un peu penser à ma coco préférée et puis la vodka faisant son travail de sociabilisation tout se passe bien...

Finalement, je discute longuement avec Jean-5 (un des potes corses de Jean-1, c'est fou le nombre de Corses de ma connaissance s'appelant Jean-quelque chose), un "petit jeune" qui pourrait potentiellement devenir un bon militant et qui en attendant à des gouts musicaux sympathiques.

Par la suite, je tente en vain de comprendre la logique de William (en vrai aussi il a le prénom d'un membre de la famille de la reine d'Angleterre alors...), jeune homme sympathisant UMP (qui eut même sa carte à une époque pas si lointaine ^^), défendant tour à tour des positions d'extrême gauche et d'autres totalement à droite, à tel point que je m'étonne qu'il n'ait pas encore sombré dans la schizophrénie...

Il m'a trouvé complétement délirante avec mes idées anarchistes, ce que je peux concevoir, après tout ce sont des idéaux assez peu courants et dont on a souvent des représentations erronées, mais tout au moins suis-je cohérente dans "ma folie"!

Durant notre conversation animée tout le monde avait déserté la soirée...

Du coup, Jean-1, William et moi-même, nous sommes vautrés sur le canapé devant Scrubs puis William m'a finalement déposé sur Marseille vers 6h du mat (il habite là bas lui aussi et n'a pas la politique mesquine).

Toujours dans mon besoin d'échapper au "métro, boulot, dodo", j'ai abandonné le projet d'une bonne vraie grasse mat débordant largement sur l'après-midi, pour rejoindre les filles à 14h30 à la foire de Marseille (j'avoue ne pas avoir eu la force d'y être pour 12h30).

Après une dizaine de minutes à chercher les filles dans l'enceinte du parc Chanot (le tout en espérant que mon téléphone capricieux et mal chargé ne me lâche pas avant que je les ai retrouvées), nous nous sommes enfin rejointes et sommes parties immédiatement en quête de nourriture (au hasard).

Face à la multitude de stands de bouffe, je ne savais plus où donner de la tête.

Après avoir fait tout le tour, j'ai réalisé que je n'avais pas de liquide et ayant envie de m'empiffrer et éventuellement d'aller au palais du rire, je n'ai pas voulu qu'Auré me prête de sous.

Les filles m'ont donc montré où se trouvaient les distributeurs automatiques.

Bien évidemment l'un était en panne et devant l'autre se dressait une file d'au moins 50 personnes!

N'écoutant que mon estomac qui criait famine, je me suis mise en tête faire la queue quoiqu'il en coûte!

Dix minutes plus tard, après m'être lassée d'admirer et de comparer la musculature fine des différents mecs faisant du roller acrobatique pas loin du distributeur, j'ai décrété que mon ventre la mettrait en veilleuse et que je profiterai de la foire de Marseille malgré lui.

Nous nous sommes donc dirigées comme une seule femme vers le pavillon de la sécurité routière.

Il y avait le fameux parcours avec les lunettes simulant l'ivresse (je me demande d'ailleurs chez qui cela fait cet effet car personnellement je n'ai jamais vu de la sorte et c'est pourtant pas faute d'avoir consommé), je l'avais fait ado et ça m'avait bien faites marrer.

Siria n'écoutant que son bon cœur m'a donc jeté dans les pattes du mec tenant les lunettes (bon j'avoue j'en mourrais d'envie sans oser) mais bien mal lui en a pris car le gars faisant les commentaires au micro lui a dit qu'ensuite ce serait son tour (niark niark niark)!

Bien évidemment, j'ai marché bien écarté de la ligne marquant le parcours et les filles étaient mortes de rire.

Il faut d'autant plus les comprendre que lors de la première cuite que j'ai prise avec elles (il y a bien longtemps maintenant ^^), je leur avais sorti "Je suis pas bourrée! Si la ligne blanche n'était pas au milieu de la route et ben je marcherai dessus pour vous montrer que je marche droit!".

En réalité, je crois que mon sens de l'équilibre et mon taux d'alcoolémie ont des vies relativement indépendantes, si on considère que je suis capable d'escalader en partie le mur de la mairie complètement torchée sans tomber et tout aussi bien de m'étaler dans les marches à jeun en allant au boulot (rassurez-vous, je peux aussi m'affaler de tout mon long sur la piste du Sun avec une quantité de vodka certaine dans les veines, tout comme crapahuter dans les calanques sobre et sans chuter)!

Après quelques conseils sur l'alcool au volant (ou plutôt sur la nécessité de son absence) qui m'ont permis de réviser le code, nous sommes parties vers le pavillon bien-être.

Une fois sur place, nous avions commencé par regarder les divers stands d'aromathérapie, luminothérapie,etc, lorsque soudain j'ai aperçu un stand ventant les mérites de l'épilation sans douleur grâce à une pierre ponce révolutionnaire!

Me souvenant de la mésaventure de ma tante qui s'était retrouvée avec le dessus de la lèvre écarlate et douloureux avec un engin de ce genre, je m'approche curieuse de voir l'objet en question et déjà rigolarde à l'idée de raconter cette histoire aux filles.

A peine sommes-nous à côté du présentoir que la vendeuse nous saute au nez et se propose de nous faire tester!

Nous échappons de peu à un écorchage en règle, grâce à une inconsciente qui veut acheter l'engin en question, ce qui nous permet de battre en retraite.

Un peu plus loin, nous tombons sur le stand d'un simili Power Plate, là encore Siria me pose presque dans les bras de la vendeuse pour que je teste la machine.

C'est assez rigolo de vibrer comme ça, même si j'ai un peu l'impression d'être de la gelée, mais mine de rien on sent que ça fait travailler les muscles!

Une fois descendue du bouzin, Auré me précise qu'à la longue c'est très mauvais pour la santé et que certaines personnes ont eu des déplacements d'organes (légende urbaine ou pas?)...

Je commence à me demander si nous sommes au pavillon du bien-être ou de la torture (peut-être le pavillon bien-être des sado-maso?)...

Heureusement, l'étape suivante est un fauteuil massant très agréable.

Le "vieux" tenant le stand n'est guère aimable mais il faut dire que Siria a chassé sans le vouloir la gentille madame du début, en nous disant parfaitement détendue (trop?), après avoir passé 10 minutes dans le fauteuil en question: "Qu'est-ce-que c'est cher cette connerie!".

Les jaccuzzi ne sont malheureusement pas testables, en revanche nous trouvons une machine de réflexologie plantaire et c'est une vraie tuerie, elle te mène quasiment au septième ciel (interdiction de dire que mon célibat datant du mois dernier me fait délirer)!!!

Avant de quitter définitivement le pavillon bien-être, j'ai le malheur d'accepter de m'installer dans un fauteuil futuriste m'englobant des pieds à la tête.

La nana gérant le stand étant occupée ailleurs, Siria se mets aux commandes et m'écrase tour à tour les pieds (j'ai cru que mon 36 allait disparaitre dans les entrailles du fauteuil), les jambes, les bras, les hanches et comme si ça ne suffisait pas, elle enclenche une sorte de rouleau à pâtisserie qui me ruine le dos en 30 secondes!

Une fois libérée de cet engin infernal, les filles me disent toutes contentes que normalement la séance dans ce fauteuil était payante.

En même temps, j'imagine que ceux qui paient ont un véritable massage avec une démonstratrice aux petits soins et pas les expériences de Siria nouvellement parée du titre de Doctoresse Mengele de la Foire de Marseille.


Nos aventures à la foire de Marseille ne se sont pas arrêtées là mais mon article si!!!!

Je vous laisse avec une des chansons du film Le come-back (justement) vu le week-end dernier sans conviction et qui finalement m'a bien fait rire et puis malgré mon nouveau planning de ministre (rien que ça!) j'essaierai de poster des nouvelles fraiches de temps à autre!