mardi 30 mars 2010

Toulouse express

En attendant les articles sur Londres (honte à moi qui ne me suis pas levée dimanche pour récupérer la clé usb avec toutes les photos), je vais revenir sur mon bref passage à Toulouse au début de ce mois (en fin de compte, j'en ai fait des choses en ce mois de mars ^^).

Le 1er mars, j'ai donc quitté Libourne pour gagner Toulouse, n'ayant quasiment pas dormi de la nuit, inutile de dire que le lever a été difficile!!!

Cette fois, pas de parfait inconnu dans le train (enfin si, une multitude mais qui n'avaient rien de parfait au delà de l'expression convenue), cela dit j'ai eu la chance de profiter de la place libre à côté de la mienne pour m'étendre de tout mon long et rattraper un peu de mon sommeil perdu.

Peu avant l'arrivée en gare du train, Ju m'a téléphoné en s'excusant car son père aurait "un peu de retard".

Je ne suis pas du genre à me formaliser pour un peu de retard étant moi même coutumière du fait, d'autre part Ju n'est pas du style à téléphoner pour s'excuser d'un peu de retard...

Pressentant que quelque chose clochait, j'ai alors demandé "Un peu ça veut dire quoi au juste?".

Un peu ça voulait dire que Sam (frère de Ju) était parti à Valence avec la grosse voiture et que Joe (la mère de Ju) avait pris la petite voiture pour aller au boulot dont elle ne sortait pas avant 15h...

Mon train arrivant à 13h45 et n'ayant pas de retard (pour une fois que ça aurait pu m'arranger), je pouvais donc me préparer à attendre environ 1h45 en gare de Toulouse-Matabiau.

Si je n'avais pas eu les bagages, je serais allée faire un tour en ville ou au ciné (là bas c'est le printemps du cinéma tous les jours pour les moins de 25 ans) mais là entre la valise et les petits sacs c'était vraiment trop galère.

Alors que j'expliquais ça à Ju, j'ai entendu Jack (son père) s'alarmer à propos du volume de mes sacs.

Ju lui a rétorqué que je n'avais pas amené une remorque tandis qu'il lui expliquait que son matériel de musique était à l'arrière de la petite voiture et qu'il n'y avait presque plus de place.

Comme d'habitude, ils ne s'écoutaient pas parler et s'engueulaient en ponctuant leurs phrases de "boudu" et autres "oh con" dans le plus pur style Toulousain!

Au bout d'une ou deux minutes assez folkloriques, où j'ai tenté en vain d'en placer une, ils se sont enfin calmés et j'ai pu énoncer clairement le nombre et le volume de mes bagages qui ne posaient en fin de compte aucun problème.

Arrivée à la gare, je me suis calée dans un premier temps dans la salle d'attente, puis lassée par le défilé incessant de CRS tournant comme des requins autour de cette salle (dont deux murs sur quatre sont des baies vitrées en plus), je suis partie au Quick.

J'ai pris des nuggets particulièrement médiocres, au point que la panure d'un morceau de poulet m'est restée dans les doigts alors que la viande s'était barrée...

Fuyant ce fast-food où même la junk-food trouvait moyen d'être déprimante, je suis partie me caler au soleil devant la gare.

Je n'étais pas installée depuis cinq minutes qu'un type en fauteuil, obèse et à l'hygiène douteuse a commencé à me faire du gringue (je dois avoir un fluide pour attirer les cas).

Il a fait tombé sa clope et m'a demandé de la lui remettre derrière l'oreille, j'ai bien pensé qu'il pouvait se la carrer où je pense mais je me suis bien gardée de le lui dire au cas où l'idée lui aurait plu!

Le personnage semblant peu enclin à me lâcher, même une fois sa cigarette calée derrière l'oreille, je suis partie chercher asile à un autre endroit ensoleillé.

Au bout d'un moment, Ju m'a téléphoné histoire de savoir si je survivais.

Après lui avoir conté mes dernières mésaventures, l'idée m'est venue de lui demander si une des voitures serait dispo pour m'emmener à la gare le jeudi matin où j'étais censée repartir.

Une conversation mouvementée avec son père plus tard, j'ai compris que rien n'étant sur, il était plus prudent que je change mon billet pour le mercredi soir.

Je me suis donc installée dans la file pour changer mon billet et j'ai attendu encore, encore et encore.

A un moment donné, mon regard s'est porté sur le panneau affichant la date, il indiquait mardi or je croyais être un lundi.

Cette perspective m'a légèrement paniquée car je devais impérativement être de retour à Marseille pour le jeudi après-midi que je croyais être dans 3 jours et non pas 2!

Je me suis donc retournée vers la personne derrière moi et lui ai demandé l'air affolée "Excusez-moi nous sommes lundi ou mardi aujourd'hui?".

La jeune femme interloquée m'a répondu que nous étions lundi, je lui ai donc expliqué que je m'étais méprise à cause du panneau censé indiquer la date du jour et c'est à ce moment là que j'ai constaté qu'il indiquait un jour de février alors que nous étions en mars!!!

Une fois mon billet échangé, je me suis à nouveau installée à l'extérieur, histoire de profiter du beau temps.

Il était 16h bien passé quand Jack m'a laissé un message en s'excusant du retard (Joe était sortie du boulot plus tard que prévu) et en me disant qu'il arrivait pour me récupérer.

Comme d'habitude je l'attendais à l'arrêt minute côté arrivée de la gare.

Par miracle j'ai reconnu de suite la voiture (je ne reconnais pas toujours les gens, alors imaginez leur véhicule...), Jack s'est à peine engagé dans l'arrêt minute qu'un chauffeur de taxi s'est jeté au milieu de la route en lui faisant signe de faire demi-tour.

Surmontant mon effarement, je me suis précipitée à la poursuite de la voiture en trimbalant tant bien que mal mes bagages.

Le taxi, ayant sans doute pitié de moi, s'est mis à hurler à l'adresse de Jack "Attendez votre passagère est là!".

Jack a ralenti, j'ai balancé les affaires dans la caisse, sauté sur le siège et nous sommes repartis alors que la portière était encore ouverte!

En fin de compte, après des décennies, le sens de circulation sur l'arrêt minute a changé, Jack et moi étant aussi tête en l'air l'un que l'autre, aucun de nous n'a percuté...

Finalement nous avons bien ri de cette mésaventure et Ju et Joe aussi lorsqu'on la leur a raconté.

Comme il était bien 17h, nous avons décidé avec Ju d'aller au ciné le soir et de faire un petit tour chez Ikea en attendant.

En réalité, nous avions tellement faim que tout Ikea a du être expédié en 20 minutes pour arriver au plus vite au coin repas et se bâfrer de leurs sandwichs délicieux!

Le soir nous avons eu la désagréable surprise de constater que le forfait nuit à 4 euros pour le parking n'existait plus et que par conséquent dorénavant il fallait payer plein pot ou tourner 50 ans pour trouver une place, vu nos finances ce serait donc la seconde option ô combien charmante!

Finalement nous avons pu nous garer et aller voir I love you Phillip Morris, film dont la sortie a été très discrète en France alors qu'à Londres il a bénéficié d'autant de promotion que Shutter Island.

Ce film est un véritable OVNI!

Je dirais qu'on peut le situer à la croisée d'une multitude de genres allant de la critique du vernis social façon American Beauty, en passant par le film d'escroc genre Attrape moi si tu peux, sans oublier l'aspect vie carcérale type Animal Factory et cela sans oublier la case comédie romantique!

Moi qui m'attendais à une pure comédie, je suis ressortie de là pas mal remuée et même un petit peu déprimée mais je ne regrette pas de l'avoir vu.

Il faut dire qu'on peut difficilement regretter d'avoir vu un film avec Ewan Mc Gregor, encore que dans celui ci je le trouve un peu sous exploité (un ou une critique cinématographique se pâmait devant son regard transi d'amour, j'ai beau adorer ce cher Ewan, pour le coup j'ai trouvé River Phoenix dans My own private Idaho beaucoup plus convaincant).

Bref, maintenant que vous êtes prévenus qu'il ne s'agit pas d'une simple comédie, vous devriez pouvoir le voir sans soucis ;-)

~~~~~

Le lendemain (à savoir le mardi) nous avons décidé d'aller pique-niquer à Pech David (un espace vert en haut d'une colline surplombant Toulouse, où nous avions coutume d'aller quand nous étions gamines).

Avant cela, nous devions passer au pressing, prendre des clopes pour Ju et acheter à bouffer au supermarché du coin (précisons que les parents de Ju ne vivent pas à Toulouse même, d'où la multitude de petits villages que nous avons eu le plaisir de traverser pour nos divers achats).

Dans un premier temps, arrêt pour les clopes.

Ju m'a alors expliqué qu'elle allait prendre un paquet de 10, vu qu'il ne lui restait pas beaucoup de sous.

Moi en non fumeuse n'ayant jamais fumé de sa vie, je me suis contentée d'acquiescer.

Cinq minutes après, elle revient à la voiture morte de rire en m'expliquant que la nana tenant le bureau de tabac l'a regardé bizarrement avant de lui dire que ça ne se faisait plus depuis les années 90!

Ju m'a dit qu'elle n'en avait jamais pris mais qu'elle avait du sortir ça d'un film, à moins que ce ne soit ses parents qui en achetaient à une époque (si ça peut te consoler ma Ju, il existe des paquets de 10 à Londres, même s'ils sont presque aussi chers qu'un paquet normal en France).

Finalement avec mon aide, elle s'est achetée un vrai paquet et nous sommes parties en direction du pressing.

Arrivées sur place nous avons constaté que le-dit pressing était en plein travaux de rénovations!

Pas découragées, nous pensions en trouver un autre au village suivant, en attendant nous nous sommes garées sur le parking du supermarché discount.

Il semblait que là aussi il y ait quelques travaux, en déconnant j'ai alors dis à Ju "Tu imagines que là aussi ce soit fermé!".

Nous sommes descendues, nous nous sommes avancées vers les portes ouvertes du magasin et c'est alors que nous avons vu une dame entre deux âges qui semblait hésiter à s'avancer plus avant dans le supermarché.

Curieuses, nous avons pénétré à notre tour dans le sas d'entrée, pour constater qu'il n'y avait pas l'ombre d'un client à l'horizon mais juste quelques employés occupés à courir d'un rayon à l'autre.

Supposant qu'il y avait là un inventaire ou des travaux quelconques, nous avons opéré un demi-tour vers la voiture en conseillant à la dame de faire de même.

Après avoir trouvé un supermarché ouvert et fait le plein de victuailles, nous avons repris la route en espérant tomber sur un pressing.

Les villages s'enchainaient mais point de pressing!

Ju avait déjà inventé une histoire abracadabrantesque, pour justifier le fait que la veste de sa colloc ne se trouve plus dans l'armoire et soit sale, sans qu'il soit question du fait qu'elle l'avait empruntée.

Bien évidemment sa coloc n'y a pas cru une seconde, c'est pourquoi Ju devait amener la veste en question chez le teinturier, nous nous sommes dit qu'elle ne voudrait jamais la croire si Ju lui expliquait que nous n'avions pas trouvé de pressing.

Le tenancier d'un petit bureau de tabac a fini par nous indiquer une supérette faisant relais pressing.

Après ce véritable jeu de piste, nous sommes enfin parties pour Pech David, la voiture a résisté à la côte et nous nous sommes garées sur le parking.

J'ai regardé tout autour et ça n'éveillait absolument aucun souvenir en moi!

Il y avait des poneys mais je ne me souvenais même pas qu'ils étaient à cet endroit là, en gros le néant...

J'ai alors demandé à Julie "Tu sais où c'est l'endroit avec tous les barbecues?".

Elle s'est retournée vers moi et j'ai lu dans son regard, avant même qu'elle ne me réponde, qu'elle n'en avait pas la moindre idée!

C'est à ce moment là qu'elle m'a dit "Oh tu sais, je suis pas revenue ici depuis qu'on a quitté Rangueil, ça va faire 11 ans!".

Nous sommes donc parties toutes les deux à l'aveuglette avec nos paniers à provision à la main (ça fait très petit chaperon rouge tout ça ^^).

Entre les trois tonnes de bouffe que j'avais jugé nécessaire d'emporter et les affaires de Ju (à qui il faut pour partir en pique-nique autant de confort qu'à Lord Brett Sinclair en camping), nous étions chargées comme pas possible!


Extrait d'un épisode d'Amicalement vôtre 
où l'on voit le camping selon Lord Brett Sinclair


Au bout d'une bonne vingtaine de minutes de marche, nous sommes arrivées devant LA piscine!

Oui LA piscine, celle où les instits nous menaient en bus comme on mène un cheptel à l'abattoir, celle où nous avons appris à associer l'odeur du chlore à l'angoisse à l'état pur, celle où le maitre nageur nous poussait quand une de nous ne voulait pas sauter, celle où il nous secouait comme un prunier pour nous faire lâcher la perche, celle où nous n'avons jamais appris à nager, celle qui aurait pu nous faire détester l'eau si ma mère n'avait pas rattrapé le coup elle-même en nous amenant nous baigner à Nakache (la Piscine où Ju et moi avons redécouvert le plaisir de jouer dans l'eau, jusqu'au jour où on a même réussi à y nager)!!!

Les années nous ayant fait grandir (au moins un petit peu), nous avons eu la joie de découvrir que cette piscine de malheur était en réalité toute petite!

En revanche, la vue d'un car garé devant, nous a laissé présumer qu'on y torture encore des enfants aux yeux de qui elle doit paraitre très grande!

Comme un gars venait de garer son scooter devant la fameuse piscine, nous lui avons demandé s'il voyait le coin où se trouvaient les barbecues.

Tout ce qu'il a trouvé à nous répondre c'est: "Je sais pas, en fait y en a partout. Si vous allez vers là (signe vers la droite) Pech David se finit dans 500m, si vous allez vers la bas (signe à l'opposé, donc vers la gauche si vous m'avez suivie) y reste 2km.".

Voyant que ce garçon était complétement à l'ouest (à moins que ce ne soit un nouveau maitre nageur sadique, ayant reconnu en nous d'anciennes traumatisées par la maison et souhaitant en rajouter une couche), nous avons décidé de rebrousser chemin jusqu'à la voiture.

Ju était en train d'expliquer au téléphone à sa mère morte de rire que nous nous étions perdues à Pech David, quand soudain, en regardant vers le lointain, j'ai eu la révélation!

Au dessus du centre équestre, j'ai aperçu la station d'eau et je me suis revue gamine me baladant sur l'espèce de balcon qui faisait le tour du bâtiment bizarre, ça m'éclatait, j'avais l'impression d'être sur les remparts d'une forteresse et j'ai su que de là bas je retrouverais le chemin des barbecues!

Ni une, ni deux, nous avons sauté dans la voiture (faut pas déconner après notre tour à la piscine fallait bien que notre côté feignasse reprenne le dessus)!

Une fois près de la station d'eau, j'ai vu l'autre parking (trop tard pour que Ju puisse tourner sinon ça n'aurait pas été rigolo) et après un demi-tour nous avons pu nous y garer.

De là tout s'est passé sans difficultés, nous avons retrouvé les barbecues (bien plus petits que dans mon souvenir eux aussi ^^) et l'air de jeux pour enfants (d'ailleurs même à 22 ans, je n'arrive toujours pas au sommet de la toile d'araignée ^^) où nous nous sommes installées pour bouffer et fainéanter (il n'y avait pas de gosses pour faire de bruit ce jour là, il faut dire qu'avec le vent nous étions bien les deux seules folles à avoir eu l'idée de se caler là).

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Le lendemain (déjà mercredi, dernier jour de mon séjour) nous nous sommes levées assez tard.

Mon train partant aux environs de 18h, nous nous sommes contentées d'aller se goinfrer de sandwichs Ikea (cette fois nous n'avons même pas pris la peine de passer par le magasin) puis de faire un tour dans le nouveau centre commercial si gigantesque qu'on se croirait aux USA (je n'y ai jamais mis les pieds mais je me souviens très bien de Samantha dans Madame est servie  qui passait ses journées entre copines au centre commercial (ça si c'est pas de la référence ;-)) et à l'époque, vu la taille de ceux que nous avions en France, je ne comprenais pas)!

Nous avons quitté les boutiques sans aucun achat (exploit à souligner en particulier pour Ju mais aussi pour moi vu mes récentes pulsions acheteuses), juste à temps pour que j'attrape mon train!

Le retour s'est révélé sans intérêt particulier, je me suis trouvée à côté d'un voisin insipide (qui en a surement autant à mon service) et n'ai pu me recaler à une autre place pour dormir que vers la toute fin du trajet...

Voilà pour ce passage express à Toulouse!

lundi 29 mars 2010

Réaclimatation

Vendredi soir, après de longues semaines sans vraie sortie du soir (si l'on excepte celle de la Saint-Patrick), j'ai enfin eu l'occasion de retourner dans mon bon vieux repaire Aixois!

Pour l'occasion, j'avais sorti mes petites bottines à talons (toutes en cuir et acquises pendant les soldes pour la modique somme de 35 euros, tout le monde s'en fout mais pour moi c'est un peu comme si j'avais trouvé le Saint Graal de la chaussure) qui jusqu'ici ne m'avaient pas accompagnée en véritable soirée.

Comme souvent, syndrome du lapin blanc oblige, j'étais en retard pour dévorer des pizzas chez Coralune, en conséquence de quoi pour arriver au plus vite je trottinais.

Soudain, j'ai senti une présence anormalement près du profil gauche de mon visage, accompagnée d'une interférence déplaisante avec mon mp3!

Après m'être décalée vers la droite, j'ai lancé un regard de côté pour constater qu'un type d'une quarantaine d'années (Est-il utile de préciser que ce n'était pas la quarantaine façon Brad Pitt ou Johnny Depp?) faisait mine de me parler.

Laissant le bénéfice du doute à ce type que je voyais très bien dans la catégorie des vieux creuvards, j'ai commis l'erreur d'enlever un écouteur.

Bien évidemment, il ne s'est pas avéré que c'était un bon samaritain me prévenant de la perte d'un quelconque objet, ni même un pauvre gars ayant perdu son chemin...

Non, c'était bel et bien un creuvard.

Cette fois, je suis tombée sur un spécimen voulant sans doute innover, et qui au lieu du traditionnel "Vous êtes charmante mademoiselle!" m'a abordée (ou plutôt ré-abordée vu qu'avec le mp3, je n'avais rien compris à sa première approche) d'un "Excusez-moi mademoiselle, vous n'êtes pas mannequin?".

Mes 1m62 à eux seuls me semblant suffire à répondre à la question, j'ai failli lui rétorquer "Et la marmotte?!" .

Au lieu de ça, je me suis contentée d'un "Non" glacial, espérant que la conversation s'arrêterait là.

Peine perdue, le type a voulu argumenter en marchant à grandes enjambées à mes côtés, il est parti dans un discours sur ma démarche rapide et gracieuse malgré mes talons, ma cambrure et autres pseudo indices qui l'avaient amené à penser que j'étais top-model.

Voyant que malgré cette avalanche de compliments, je ne me montrais guère plus chaleureuse qu'un iceberg, il a fini par battre en retraite et j'ai pu avec bonheur glisser mes écouteurs dans mes petites oreilles.

Quelques heures plus tard, après nous être gavés de pizzas, nous sommes partis tous ensemble vers notre bon vieux lieu de beuveries.

Là, à notre grande surprise, la porte s'est ouverte sur un videur inconnu (enfin sauf de Papa ours qui est persuadé de l'avoir déjà vu, mais bon en réalité on se fiche un peu de qui était ce gars, le choc c'était surtout de ne pas voir Pat).

Ensuite est venu le second effet kiss cool, juste à côté des vestiaires, nous avons vu dj D s'exhibant dans un petit haut à paillettes argentées!!!

Ça nous a bien fait marrer de revenir, après des semaines d'absence, pile poil pour assister à cette scène mythique (en revanche dj D était bien dégouté de nous voir surgir à ce moment là mais soulagé qu'on n'est pas pu dégainer l'appareil photo lol)!!!

Comme nous n'avions pas commencé l'alcool avant de venir, j'ai du me contenter de la manzana en guise d'alcool fort (l'absence d'une licence 4 dans mon rock pub préféré se fait parfois cruellement ressentir).

Ça a été dur, je dirais même très dur...

C'est fou ce que le goût de cette boisson peut être ecoeurant et ses effets sur le système nerveux longs à se manifester!

Comme l'a très bien résumé Cocciline, alors que je touillais ma manza l'air dégoutée: "Livia elle aime pas boire, elle aime avoir bu.".

Je lance donc un appel à toutes personnes susceptibles de créer de l'alcool en comprimées, vous pouvez d'ors et déjà me compter dans la liste de vos futurs fidèles clientes!

Bien plus tard dans la nuit, alors que Cocciline (alias Maman ours) et Papa ours étaient rentrés chez eux, je suis allée aux toilettes.

Sur le chemin, j'ai croisé un des survivants de l'époque bénie (faut pas trop fouiller dans les souvenirs sinon on réalise que par certains côtés c'était autant la merde qu'aujourd'hui ^^) où l'on squattait en permanence dans ce bar.

Le gars m'a tapé la bise et une petite discute comme si on était de vieux potes, alors qu'à l'époque on se connaissait juste de vue...

Ça doit être l'effet vétéran (pour moi qui n'ai que 22 ans ça fait peur)!!!

Devant les toilettes, un mec et une nana discutaient, comme elle ne faisait pas mine d'y aller je suis entrée.

Les portes étant fines comme du papier alu, j'ai entendu le gars lui dire "Tu viens de te faire griller la place!" (c'est la dure loi de la picole, les réflexes de certaines personnes résistent mieux à l'alcool que d'autres).

Dans la foulée, il a embrayé en lui disant qu'il espérait qu'elle attendrait une semaine ou deux, le temps qu'il n'ait plus envie de coller son poing sur la gueule de tous les mecs avec qui elle parlerait.

J'en ai déduit qu'elle venait de le larguer devant les chiottes et je dois avouer que je trouvais ça méchamment cocasse.

A ce moment là, on s'est mis à tambouriner frénétiquement à ma porte!

Peut-être suite à la demande d'un délais par son ex, je crois que la nenette a pété un câble, je vous retranscris leur échange sur fond de porte secouée:

Lui: Calme toi enfin! (Ecoute ton ex nenette!)
Elle: Ouai, non mais je la connais elle (Ah bon?! J'étais pas au courant.), la dernière fois elle est restée 3 heures (Euh... Comment dire? C'est la première fois que je vais au wc de la soirée et ça fait des semaines que je n'ai pas mis les pieds ici.)!!!
Lui: Pauvre fille, elle a peut être la chiasse (Belle élan de compassion mais mon système intestinal se porte très bien.) et tu la fais chier (Joli sens de l'à-propos! "Elle a la chiasse, tu la fais chier." Je me demande si ce trait d'humour était volontaire...).

Enfin j'ai ouvert la porte et trouvé une nana d'1m30 (elle était vraiment beaucoup beaucoup plus petite que moi) à la limite de la crise d'hystérie (d'ailleurs cette charmante personne, soit disant séparée de son ex, lui roulait encore des pelles en fin de soirée, quand je dis que c'est une folle ^^).

Plus tard, sans le vouloir, j'ai foutu la main "aux parties" (comme aurait dit ma grand-tante) d'un gars, Coralune m'a demandé s'il me plaisait mais ce n'était absolument pas le cas.

D'ailleurs, je ne sais pas si elle s'était donnée pour mission de me caser, toujours est-il que quand un jeune homme s'est amené devant moi en faisant un salut étrange (la description la plus juste serait surement mi-asiatique mi-chat poté), elle l'a trouvé mignon et m'a interrogée pour savoir s'il n'était pas à mon goût (et non, perdu une fois encore ma sœur ;-)).

Vers la fin de la soirée, nous avons vu Pat notre videur puis nous sommes rentrées chez Co comme deux petites mamies, elle le dos en compote, moi les pieds en guimauve!

Sur le chemin du retour, j'ai voulu lire un sms reçu pendant que mon portable était éteint et là d'un coup l'écran du téléphone est devenu noir!

Panique à bord, impossible d'éteindre le téléphone et je ne savais même pas comment enlever la batterie.

Je me suis rappelée l'épisode de Stansted (vous aurez droit aux détails dans un de mes posts sur le voyage à Londres) où à 5 personnes nous avions été incapables d'ouvrir mon portable et la pression a commencé à monter...

Coralune m'a conseillé de regarder sur internet dès que nous serions chez elle.

A peine arrivées, nous avons donc allumé son ordi et là son écran est resté obstinément noir tout comme celui de mon portable!

Etait-ce une maladie contagieuse?!

Heureusement, nous n'étions pas dans un roman de SF et après redémarrage l'écran de Co a repris vie.

J'ai entamé mes recherches sur internet et n'ai trouvé nul part les consignes pour retirer la batterie.

Pire que ça!!!

J'ai eu la joie de constater qu'un pauvre gars avait laissé un message à ce sujet, sur de multiples forums, il y a une semaine de ça et que personne n'avait daigné lui répondre!

Quand Coralune est sortie de sa douche, j'étais à deux doigts de me pendre avec le cordon d'alimentation de son ordi .

Je lui ai récapitulé la situation et là miracle, elle s'est saisie d'une baguette à cheveux et tel Mac Gyver a ouvert en quelques secondes mon portable!!!

Je n'ai plus eu qu'à enlever la batterie, attendre 3 secondes, relancer la machine et tout était réglé!!!

Avec Co, prises d'un élan de solidarité, on s'est dit qu'on allait répondre au malheureux mec qui avait posté tant de messages sans réponses.

Bien entendu, il a fallu s'inscrire sur un des forums...

Légèrement agacée par la procédure, je nous ai donné le doux pseudonyme de poilenpogne (prononcer "poil en pogne") et en guise de mot de passe, un mot en 5 lettres des plus gracieux, à savoir merde.

Je ne sais pas si la machine commence à posséder les rudiments du foutage de gueule, toujours est-il que malgré notre inscription en bonne et due forme, il a été impossible de répondre à ce possesseur (aussi peu doué que moi) d'un clone de mon téléphone.

Après avoir discuté tranquilou avec Co, affalées sur son divan, l'heure de repartir vers Marseille a sonnée.

J'ai du remettre mes jolies petites bottines qui après quelques heures de danse s'étaient muées en instruments de torture!

Gageons que sur le chemin du retour, je n'avais surement pas la démarche d'un mannequin (pour peu que je l'ai jamais eue).

En rentrant à la maison, j'ai failli mettre mon short en jean dans la corbeille à linge, juste avant de me souvenir qu'il restait dans les poches la monnaie de la soirée et les sous de Co.

Soulagée d'avoir sauvé cet argent des eaux, j'ai pu enfin dormir du sommeil du juste ^^

jeudi 25 mars 2010

Le jour d'avant

Nous voilà donc revenues, depuis quelques jours déjà, de notre voyage à Londres (rassurez-vous je n'ai pas attrapé la grosse tête, nous = Siria + Auré + moi pour ceux qui ne le sauraient pas et que ça intéresseraient).

Je compte bien sur vous raconter ça par le menu, étant donné que le voyage n'a pas manqué de péripéties mais ça va prendre un petit moment le temps de rassembler les diverses photos et vidéos (officieusement le temps de rassembler mon courage à deux mains vu la quantité de choses à raconter ^^).

En attendant, je vais revenir sur la journée qui a précédé notre départ à Londres.

C'était donc un dimanche (mon jour préféré entre tous, comme chacun sait), comme souvent lorsque je dois me lever le matin, la nuit fut courte et c'est donc après 3 heures de sommeil que j'ai emmergé pour préparer ma valise et imprimer les billets.

On pourra s'étonner avec raison, qu'une adepte de la procrastination dans mon genre, est entrepris ce type de démarches 24 heures avant le départ...

Inutile d'appeler Mulder, je peux tout vous expliquer!

Pour des raisons pratiques, il était convenu que je dormirai chez Siria, Auré & Zazze le dimanche soir, or ce même jour nous étions conviées à passer l'aprèm chez une amie commune, d'où ces préparatifs dès le dimanche matin.

Alors que je me trouvais dans la navette reliant Marseille à Aix, je me suis soudain souvenue que le dimanche un bon nombre de lignes de bus ne fonctionnent pas là bas.

Évidemment, celle menant directement chez les filles était du lot des lignes inactives, comme elles vivent très très très très haut dans Aix, je ne me voyais pas traverser la ville avec armes et bagages...

J'ai donc appelé Auré à la rescousse mais manque de bol sa voiture était au garage, quant à Siria elle se trouvait à Marseille.

Finalement, Auré a joué les Kerensky sur l'ordi (désolée j'ai de vieilles réminiscences de la série tv Largo Winch) pour m'indiquer une nouvelle ligne de bus.

Après une quarantaine de minutes d'attente à l'arrêt puis un trajet multipliant les circonvolutions, je suis enfin arrivée à l'appart des filles.

Le bagage en soute devant peser maximum 15kg, nous avions convenu de disposer de 5kg chacune.

Bien que j'ai emmené peu de vêtements ma part était remplie.

Auré et Zazze, pour le moins étonnées, ont examiné le contenu du sac, en soulevant mon vanity case elles en ont conclu que c'était probablement lui qui devait peser dans les 3kg!!!

J'ai commencé à sortir les produits de toilettes pour leur montrer que je n'avais pris que l'essentiel.

Au début, je pouvais encore être crédible, en exhibant brosse à dent, dentifrice, déodorant, lait pour le visage, gel douche et shampoing.

Mais ensuite, on en est venu à l'après-shampoing, la crème pour le visage, la poudre, l'anti-cernes, le vernis, l'eau de toilette, etc, et là c'est devenu franchement plus difficile de soutenir que je m'en étais tenue à l'indispensable.

Finalement j'en ai ri avec les filles, Auré a suggéré qu'on utilise les même produits pour gagner de la place et comme en fin de compte je suis une putain de maniaque question cosmétiques ("Votre honneur, circonstances atténuantes, ma cliente a souffert de crises d'urticaires dont l'origine reste un mystère même pour l'allergologue."), il a été convenu que les filles utiliseraient mes produits pendant le séjour.

Comme prévu, nous nous sommes finalement rendues chez notre amie que je surnommerai ici Louise (ça fait petite fille sage mais quand on pense à Louise Michel ça va tout de suite mieux).

L'après-midi a été sympa, même si on a failli se paumer en accompagnant Louise retirer des sous dans son quartier car elle voulait tester un raccourci pour rentrer chez elle.

C'est Auré, habitant pourtant de l'autre côté de la ville, qui a finalement réussi à retrouver le chemin de l'immeuble!

Chez Louise, il y avait un ancien ami avec qui je suis en froid (en réalité, il est en froid avec une légion de personnes) et à qui je comptais me contenter de dire bonjour et au revoir.

A un moment, il s'est installé à côté de moi et à mon grand effroi a commencé à me parler.

Heureusement, c'est une personne cultivée qui aborde souvent des sujets intéressants, de cette façon la conversation n'a pas été un supplice.

J'ai néanmoins soigneusement évité tout sujet personnel et lorsqu'il a commencé à me raconter sa nouvelle vie sentimentale, je me suis contentée de montrer un intérêt poli et surtout je me suis bien gardée de lui parler de la mienne sous peine d'avoir droit à une leçon de vie (sous couvert de notions empruntées à la psycho, la philo, la socio et mixées à sa sauce, pour bien entendu garder un vernis de rationalité, donnant une certaine noblesse au plaisir de foutre la merde en se mêlant des affaires privées de personnes qui n'ont rien demandées).

Après cette charmante parenthèse, continuons le récit de ce fameux dimanche 14 mars.

Nous sommes finalement parties de chez Louise vers 22h et pour compléter l'apéritif avons entamé une expédition Mc Do (dont je n'étais surement pas à l'origine, moi réputée pour manger si peu, d'autant plus quand il s'agit de junk food).

Là bas, on nous a demandé les cartes étudiants pour obtenir les burgers gratuits.

Comme je suis très organisée ma carte à puce étudiante n'a pas le patch 2009/2010, en revanche la version papier atteste de mon inscription cette année mais ne dispose pas d'une photo, j'ai donc donné les deux.

La caissière pressée n'a pas fait attention et cru qu'il y avait deux cartes étudiantes, elle s'apprêtait donc à nous donner deux burgers au lieu d'un, quand Siria prise d'un sursaut d'honnêteté lui a expliqué sa méprise.

Au moment où nous quittions le drive, un équipier du Mc Do est sorti en agitant un paquet.

Siria a reculé en vitesse pour voir ce que nous voulait le jeune homme, il s'est avéré qu'il pensait qu'un sandwich nous manquait et pour la seconde fois de la soirée, Siria nous a fait rater un burger en se montrant d'une sincérité effarante (difficile à croire quand on pense au Arsène Lupin en jupons qui a hanté les rues de Londres).

De retour vers l'appart des filles, nous avons croisé un camion de pompiers.

Je mourrais d'envie de faire pipi et la vue de ces jeunes hommes m'a incité à prier Siria de ne pas avoir d'accident en route, car l'idée que les pompiers me ramassent couverte d'urine ne m'enchantait guère.

Au final entre celle qui tenait la bouffe sur les genoux, celle dont les sous-vêtements n'étaient pas coordonnées et celle qui n'était pas épilée, personne ne tenait à voir les pompiers de près ce soir là.

Tant mieux, puisque nous sommes arrivées à l'appart saines et sauves.

Enfin en ce qui me concerne saine de corps parce qu'au niveau de l'esprit j'ai eu un fou rire totalement incontrôlable à peine rentrée à l'appart.

Dix minutes à hurler de rire, à en pleurer, à ne plus arriver à me lever par moments tellement je riais!

Le pire c'est que je ne saurais même pas expliquer pourquoi...

Peut-être l'excitation du voyage?!

Bien plus tard dans la soirée, nous avons fait le planning de nos 3 jours à Londres.

Ce fut laborieux, à certains moments, je me suis demandée si nous n'allions pas nous entretuer à coup de cartes et de plans de métro avant le départ mais au final on s'en est sorti!

Bientôt je tacherai de retranscrire nos aventures Londoniennes, sur fond de chansons évoquant cette belle ville.

En attendant, je vous laisse avec le clip de cette chanson dont la simple écoute me fait me sentir un peu en vacances:

mercredi 10 mars 2010

Mais où est Roger?


Ceci était un mini message pour une maxi flemme!
(Il faut dire que l'ambiance est loin d'être énergisante, il est 16h38 et tout le monde dort à la maison mis à part moi... Sortez moi de là! Je crois que viens d'entrer dans la 4ème dimension!!!)

lundi 8 mars 2010

Un dimanche

Je ne dirai jamais suffisamment à quel point je hais les dimanche!

J'en perdrai presque mon sens de la dérision...

Là par exemple, je pourrais écrire un post sur mon court séjour à Toulouse et dieu sait (enfin façon de parler car je vois mal comment quelqu'un qui n'existe pas pourrait savoir quoi que ce soit ^^) qu'il y a matière à rire!

Au lieu de ça, je suis frigorifiée (Incroyable n'est-ce-pas?! Le dimanche est vraiment un jour maléfique... A moins que ce ne soit du à la coupure de chauffage?), obsédée à l'idée de bouffer ce beignet à la pomme (Je ne me suis pas convertie aux bienfaits d'une alimentation comprenant fruits et légumes, c'est juste qu'au moment où j'écris ces lignes, ce beignet se trouve être l'aliment le plus gras abrité par les placards de la maison... En réalité, il y a aussi du chocolat mais je le garde précieusement pour survivre à la soirée ^^) qui me nargue depuis des heures et j'écris un billet à peine plus claire que celui d'une junky en manque (Qui a dit ça ne change pas beaucoup de d'habitude?)!

Bref que dire?

Je me suis levée fort tard tel Sherlock Holmes (En ce moment je relis les romans de Conan Doyle pour mieux apprécier la visite du musée Sherlock Holmes lors du voyage à Londres. Je crains que les lieux ne soient emplis de créatures bruyantes attirées par la récente sortie du film dont le simple visionnage de la bande-annonce a suffit à me dresser les cheveux sur la tête!).

Voyez vous même, ça m'a l'air aussi réussi que l'adaptation de Chapeau melon et bottes de cuirs ou encore celle des Mystères de l'ouest :



Dommage! Si ce n'était pas présenté comme une adaptation de Sherlock Holmes, j'aurais eu envie d'aller le voir ^^

D'ailleurs ma mère, dans son trip de s'inspirer d'un personnage de roman masculin pour me nommer, aurait aussi bien pu tirer quelque chose à partir de ce cher Sherlock, il suffit de lire la première phrase du Chien des Baskerville pour voir les similitudes entre moi et le personnage ( "M Sherlock Holmes se levait habituellement fort tard, sauf lorsqu'il ne dormait pas de la nuit, ce qui lui arrivait parfois.")


*** Ceci est une ellipse temporelle de plusieurs heures. ***


Oui je comptais poster ce message à l'arrache étant donné mon humeur positive, puis je me suis mise à discuter sur MSN, ensuite j'ai failli mourir d'inanition tant le repas tardait à venir!

Quand je suis sortie de table, la fin de l'épisode des Experts m'interdisait de regagner ma chambre pour finir cette oeuvre mémorable.

Enfin quand l'enquête s'est terminée, je me suis souvenue d'appeler Mamie pour la fête des grands-mère (résultat un coup de fil d'une heure alors que je l'avais déjà appelée il y a 2 jours ^^ Qui dit mieux?).

Après notre longue conversation, je suis restée calée devant la fin du troisième épisode des Experts (Dommage que je ne l'ai pas vu en entier d'ailleurs... Entre la vidéo de Sarah, le retour de Lady Heather et Leave out all the rest de Linkin Park en fond sonore ça avait l'air génial!) en mangeant les 3/4 de la plaque de chocolat au lait et comme on n'a jamais assez de cacao dans le sang, j'ai enchainé sur un chocolat chaud accompagné de petits pains suédois grillés (malheureusement il s'agissait du modèle "complet sans sucres ajoutés", très bon pour la santé physique, nettement moins pour la santé du moral).

Pour ceux qui voudraient écouter le morceau de Linkin Park (Siria je sais que tu connais ;-)):



En feuilletant Studio, pendant une page de pub, la lubie de reproduire la pause de Penelope Cruz dans Nine m'est venue.



Après de multiples essais, j'ai enfin réussi (nul besoin de préciser que j'étais loin d'afficher une moue sexy)!

Cela dit, je crois que ma jambe droite va me faire payer le prix fort demain (si vous croisez une fille avec la démarche de Greg House c'est sans doute moi)!

Pour me remettre de mes efforts, je me suis vautrée à nouveau sur le divan pour voir une rediffusion de Beautés Empoisonnées, une comédie délirante avec Sigourney Weaver, Jennifer Love Hewitt et Ray Liotta.

Après avoir sortie Baya, me revoilà donc pour conclure ce billet alors même que nous ne nous sommes plus dimanche...

En fin de compte, je ne sais plus ce que je comptais vous raconter initialement (même pas sur que je le savais vraiment au départ d'ailleurs)...

Bref, je vais tomber dans la facilité en me contentant de dire "Amis du soir, bonsoir!" (et pour les rabats-joies qui s'aventureraient à dire que nous sommes le matin, je leur répondrai "Amis du matin, esprits chagrins!").

lundi 1 mars 2010

Ce week-end

Demain je prends le train à 10h46 (Pourquoi pas 10h45 ou 10h47 ? Cette précision sur le billet est d'autant plus risible quand on connait la ponctualité de la SNCF) pour rejoindre Toulouse.

Évidemment je devrais dormir mais la perspective du voyage m'électrise (je sais Libourne-Toulouse en train corail ça n'a pourtant rien de bien excitant), pour passer le temps je renoue donc avec ma tradition du billet posté en plein cœur de la nuit.

Ce week-end j'ai donc:
  • déçu Arlette Laguiller: En effet, elle était ravie de constater qu'un de ses camarades ait réussi à me détourner de la boutique de feu le capitaliste Yves Rocher. Malheureusement, samedi, je suis repartie chercher tout un tas de produits dans la dite boutique (Est-ce une circonstance atténuante d'avoir trahi pour protéger la peau de sa grand-mère des outrages du temps?).
  • été frappée d'une fièvre acheteuse (gageons que ça n'aura pas plu à Arlette ça non plus): Ce cher Yves ayant sa boutique dans la rue piétonne, ma tante et moi n'avons pu résister à l'envie de faire un tour dans les magasins alentours « pour regarder ». Au final je suis revenue avec un short, un t-shirt, une chemise et un débardeur! Partie comme j'étais, j'aurais embarqué bien d'autres affaires, si la perspective de garder quelques sous pour le voyage à Londres ne m'avait pas retenue. Il faut croire qu'une fashion-victim sommeille en moi (c'est tout de suite beaucoup moins efficace que la Jessica super-puissante qui surgit de temps à autre en Niki... Eh oui j'ai enfin découvert Heroes!) car bien que n'ayant habituellement pas grand chose à faire de la mode, je me suis retrouvée à baver devant des fringues de marques avec jean à 99 euros et débardeur assorti à 55 euros!
  • réalisé que ma carte bleue est encore plus anticapitaliste que moi: Hier, j'ai eu beau essayer à maintes reprises d'acheter les billets de train entre Gatwick et Londres, à chaque fois elle a refusé de payer. Aujourd'hui elle a consenti à me laisser acheter les billets pour Madame Tussaud à moitié prix, sans doute que l'accès à la culture pour un budget modeste est une dépense assez noble pour elle.
  • dégusté deux mets inconnus de mon palais: à savoir l'araignée de porc (le nom me dresse les cheveux sur la tête mais le plat est délicieux) et la crème de café (j'ai une sainte horreur du café mais sous cette forme, à mi-chemin entre le milk-shake et la mousse, c'est un régal).
  • eu une démonstration du sens de la formule de ma tante: Alors que Zoey comptait les garçons amoureux d'elle (il y en a trois si ça vous intéresse mais comme ce n'est pas ma petite cousine pour rien, elle n'en n'aime aucun), j'entends Dédé (ma tante qui est aussi la grand mère de Zoey) dire « Ils passeront dessus, dessous, sur les côtés... ». Interloquée, Dédé n'étant pas du genre à parler aussi crument, je l'ai regardé et prenant l'excuse de ne pas avoir suivi (ce qui n'était pas totalement faux d'ailleurs), je lui ai demandé si elle pouvait répéter. Il s'est avéré qu'elle disait ça car son mari, pince sans rire, disait qu'il mettrait des barrières pour empêcher les prétendants d'approcher ses petites filles.
  • fait parti du casting de Dr House: Mes petites cousines aimant la série, nous avons rejoué un combiné de plusieurs épisodes (cela donnait un patchwork de symptômes à rendre dingue House lui-même) avec Zoey dans le rôle de la patiente, Bridget dans celui de Cameron et moi dans celui de « Numéro treize ».