samedi 31 octobre 2009

Être vampire ou ne pas l'être, telle est la question.

En ce jour d'halloween (fallait bien un prétexte), au cas où je croiserai quelques vampires se mêlant à la masse d'humains ivres et déguisés, je souhaite leur apporter quelques éléments de réflexion sur mon cas à prendre en compte, plutôt que de décider hâtivement de me laisser crever exsangue sur un trottoir ou au contraire de m'envoyer manu militari rejoindre le banc des buveurs de sang.

Comme les auteurs ne sont pas d'accord entre eux, j'ai fait mes listes d'arguments en fonction d'éléments me revenant en tête toutes fictions confondues, ça aurait pu être très long alors j'ai décidé de m'arrêter à sept comme les péchés capitaux (ou les boules de cristal, les nains, etc).

Sept bonnes raisons de me vampiriser:
  1. Je dors le jour et je vis la nuit.
  2. Il y a discordance entre mon apparence et mon âge réel (particulièrement désagréable quand un videur refuse de vous laisser entrer en boite mais au moins en tant que vampire, à ce niveau là, je serais préparée et en plus je pourrai saigner le videur).
  3. Je suis allergique aux bondieuseries (ça va de la messe aux cérémonies type mariage et baptême, en passant par les crucifix accrochés dans les maisons).
  4. Mes mains et mes pieds sont souvent glacés alors que je n'ai même pas froid.
  5. La vue du sang ne me mène pas au bord de l'évanouissement ni du vomissement.
  6. Les chauve souris m'aiment (en tout cas il y en a une qui s'était réfugiée dans ma veste un 14 juillet pour échapper aux feux d'artifice)
  7. La population vampirique mâle, d'après ce que j'en ai vu ou lu, semble en moyenne être beaucoup plus à mon goût que celle humaine ( Louis de Pointe du Lac, Armand, Marius, David Talbot, Spike, Godric, Eric Northman, etc)
Sept bonnes raisons de ne pas me vampiriser:
  1. Je déteste le goût du sang.
  2. J'adore la bouffe humaine surtout la junk food (ah les pizzas, les frites, les kebabs, les hamburgers et les nuggets mc do... la vie vaut-elle encore d'être vécue sans ces mets si fins?)
  3. Mes cheveux ont des reflets auburn (j'aime c'est presque roux) mais seulement au soleil (ne me dites pas que je pourrai profiter du beau temps dans un endroit discret car en réalité les vampires ne brûlent pas mais brillent au soleil, c'est sûrement l'argument le plus massif pour me persuader de rester humaine).
  4. Hors période estivale mon épilation est rarement impeccable de partout et passer des siècles en mode Yéti ça ne me dit absolument rien...
  5. Mes bagues adorées sont en argent et c'est le métal précieux que je trouve le plus beau pour les bijoux.
  6. J'aime pas les cercueils, c'est moche, encombrant et onéreux.
  7. Au fil du temps, dans un accès de misanthropie vampirique, je pourrai tout aussi bien m'immoler par le feu genre Godric que me lancer dans un massacre style Akasha.

Évidemment ces deux listes ne sont pas exhaustives...

J'aurais pu dire que je me passerai avec joie de me refléter dans un miroir (surtout si la transformation est aussi moche que dans Buffy) ou que je lis vite mais que lire encore plus vite ne me dérangerait pas (bien au contraire) et j'en passe...

A l'inverse, ça me gonflerait franchement de ne plus pouvoir traverser l'eau courante, de devoir me trimbaler avec des poignées de terre provenant du Périgord (alors que ça fait des années que je n'y ai pas foutu les pieds) et autres "légers" inconvénients...

Après cette réflexion éthique profonde sur le vampirisme, dont l'intensité ne pourra que ravir des êtres centenaires voir millénaires, je vais m'empiffrer de bonbons (parce que faut pas déconner quand même, je suis encore qu'une humaine).





Et pour finir une petite vidéo portant à la fois sur les pizzas et les vampires (comment aurais-je pu y résister?) avec un charmant accent québécois en prime!

mercredi 28 octobre 2009

Une verveine et au lit !

C'est le nouveau programme pour les habitants d'Aix-Marseille...

Vu mes tendances ermite de ces dernières semaines, je n'ai pas eu l'occasion de m'en rendre compte sur le terrain, c'est donc le journal qui m'a mis au courant.

A Marseille, depuis le 9 octobre, on ne peut plus acheter de la bouffe (encore moins des boissons) à emporter après 23h et ça sur une zone s'étendant du Vieux Port jusqu'à la Plaine (autant dire tout le centre).

En réalité, cet arrêté municipal existait déjà, depuis 2002, sans être effectivement appliqué et pour cause...

Vous imaginez le gars qui tient un snack poursuivre chaque client qui ose quitter l'établissement avec son sandwich à la main?

Et les flics, vous les voyez alpaguer le premier péquin venu pour savoir si le sandwich qu'il est en train de bouffer en marchant a été acheté dans le centre alors qu'il peut très bien être fait maison ou venir d'un fast-food hors zone d'interdiction?
Sans compter que la police travaillant de nuit, ils sont les premiers à acheter des trucs à emporter...

Grâce à ces entraves pratiques, j'espère que cet arrêté va une fois de plus sombrer dans l'oubli parce qu'une ville où on ne peut plus bouffer un kebab en sortant du ciné ou de boite, ça a des relents Orwellien de contrôle total de tous les aspects de la vie du citoyen.

A Aix, depuis le 30 septembre, on peut goûter à un échantillon de ce qu'a pu être la prohibition avec l'interdiction de la vente d'alcool à emporter après 21h.
Dans l'alcool on comprends aussi le vin et la bière (m'en fous, de toute façon en dessous de 20° ça m'intéresse pas)...

La mairie est fière de préciser que la police municipale, présente 24h/24, pourra faire respecter cet arrêté avec à la clef des amendes de 700 euros, on nous assure que le père de famille qui achète une bouteille ne sera pas verbalisé, en revanche l'ado de 15 ans ne pourra plus se murger...

Quid de l'étudiant majeur et vacciné, lui aussi on va le protéger de lui-même?

Ne serait-ce que par esprit de contradiction, je vais me remettre à sortir moi!


mardi 27 octobre 2009

La maison qui rend fou

Hier, je me suis levée de bonne heure (quel est le crétin qui a dit de bonne humeur?) pour aller à la fac.

Le moment où tout le monde sort de la navette me fait toujours irrésistiblement penser à une scène sortie tout droit d'un film de morts-vivants. Les étudiants sont là avec des tronches de déterrés, le pas traînant, allant tous dans la même direction, comme attirés par de la chair fraîche et cerise sur le gâteau de l'effet "zombiesque", ils marchent aussi bien sur le trottoir qu'en plein milieu de la route.

Une fois arrivés à l'université proprement dite, les zombies se dispersent et rencontrent même des gens qui leur parlent et subitement ils semblent revenir à la vie.

En ce qui me concerne, c'est une de mes soeurs qui m'a fait redevenir humaine, alors que j'errai à la recherche de mon groupe de TD. On a discuté un petit moment et sa prof a fini par apparaître.

Histoire de ne pas avoir trop mauvaise conscience, je me suis remise en quête de ma salle pour finalement y trouver un type d'une cinquantaine d'années assis tout seul.
J'ai beau ne pas être physionomiste, je savais quand même que ce n'était ni un de mes profs, ni un condisciple (les "vieux" y en a pas beaucoup alors j'arrive à les identifier).
Comme le changement de salle de dernière minute ne serait pas une première dans ma chère fac, je monte au 5ème étage consulter le panneau d'affichage et là "surprise, surprise!" le début de ce cours est reporté à la semaine prochaine...
Au XXIème siècle, certains universitaires semblent encore ignorer les potentialités d'internet notamment en matière de transmission de l'information...

Comme j'avais quand même parcouru 30 bornes, je me suis dis que tant qu'à y être c'était l'occasion d'officialiser mon inscription.

Après une vingtaine de minutes d'attente au bureau pédagogique, j'obtiens la feuille d'inscription pédagogique. Jusque là ça va, surtout que notre secrétaire est hyper sympa et globalement compétente, ce qui est loin d'être une évidence d'après les mésaventures de camarades d'autres filières.

Je décide de procéder à l'inscription administrative sur internet, via les ordis de la BU, en me disant que ça me permettra peut-être de rendre la fiche péda aujourd'hui.

Enfer et damnation, alors même que j'ai reçu le papier de la seconde session, impossible de m'inscrire par internet cette année!

Direction la division de l'étudiant (l'endroit même où on m'avait dit que je pourrai m'inscrire sur le net après avoir reçu le fameux papier de la seconde session), je monte à l'étage où se trouvent deux bureaux: le numéro 8 (le mien) et le numéro 9 (celui des LACS les petits veinards).

Il y a foule sur le palier, au point qu'il n'y a plus de place, les gens sont obligés de s'asseoir dans l'escalier.

Pleine d'espoir, je m'enquiers: "Vous attendez pour le bureau 8?".

Et la réponse tombe tel un couperet: "OUI!"

A part deux personnes qui signalent timidement que non (maigre consolation).

L'heure tourne, j'attends depuis près d'une heure, ça y est, il n'y a plus qu'une personne et puis c'est mon tour!

Je regarde ma montre et que vois-je?! 11h30!

C'est l'heure, le secrétariat va fermer alors que c'est mon tour.

Horreur!

Je n'arrive même plus à me concentrer sur mon bouquin, je regarde alternativement ma montre et la porte du secrétariat.

Et ma voisine de banc (oui parce qu'entre temps le palier s'est dégagé et j'ai pu quitter l'escalier au profit du banc en bois) particulièrement encourageante qui me dit "Boh là c'est fini, ils vont fermer."

Je pense la même chose mais au cas où je préfère attendre et elle aussi d'ailleurs (je soupçonne la perfide d'avoir tenté de me décourager pour gagner une place, à moins qu'elle soit de ces gens qui aiment faire partager leur dépit à tout le monde)!

Une fois n'est pas coutume, j'ai de la chance et la secrétaire me reçoit!

Vraisemblablement il y a un bug informatique car j'aurais du pouvoir m'inscrire par internet me dit-elle.

Qu'à cela ne tienne! Elle va m'inscrire sur-le-champ.

Manque de bol, je n'ai pas mon attribution conditionnelle de bourse (en même temps à la base j'étais venue à un cours et puis sur internet on paie en ligne et on envoie les papiers après) donc il faudra que je revienne dans la semaine... Joie!

En revanche, je peux tout de même rendre ma fiche pédagogique.

Dommage pour moi, il est désormais 11h40 et le secrétariat pédagogique est fermé. Il faudra donc attendre la réouverture à 14h...

Le repas est l'occasion de retrouver une seconde soeur perdue de vue (retrouvée sans l'aide de Jacques Pradel) et tout pleins de camarades. Finalement c'est bien aussi les vrais gens, avec ma cure de séries tv, j'avais presque oublié!

Ils m'ont appris, entre autres, qu'on pouvait mettre le portrait du président de la république où on voulait dans une mairie. Dans une commune des Alpes Maritimes nommée Biot, on avait eu la bonne idée de mettre Sarkozy à sa place, c'est à dire dans les chiottes!

Sinon les MJS ont eu une idée sympa (là encore une fois n'est pas coutume), ils ont mis en ligne un formulaire pour être adopté par Sarkozy, ça devrait aider dans la recherche d'emploi (si vous êtes intéressés c'est ici).
Certes, Papa est moins efficace que prévu, ce pauvre petit Jean n'a finalement pas pu accéder à la tête de l'EPAD mais il est dans le conseil d'administration, beaucoup d'étudiants en droit de seconde année s'en contenteraient...

Passée la pause repas, riche en discussions, me voilà donc de retour au secrétariat.

Cette fois quasiment pas d'attente puisque je suis arrivée parmi les premières.

Problème, étant donné que j'ai validé un certain nombre de matières l'an dernier, il faudra que je revienne avec le bulletin de notes (moralité j'aurais du tout louper ça aurait été plus simple).

Je prends enfin le chemin du retour pour la maison, il est 14h15.

Bilan, une demi-journée passée à aller de bureaux en bureaux et je ne suis toujours pas inscrite de quelque manière que ce soit.

lundi 26 octobre 2009

Chirurgie esthétique ou voyage spatio-temporel?

Quoiqu'il en soit, il y a désormais un lecteur deezer pour une seule chanson dans l'article "Comme le temps passe" (sait-on jamais, au cas où il y aurait des gens aussi maniaques que moi pour s'apercevoir du changement).

Le lecteur playlist quant à lui se trouve désormais dans le menu sur le côté et on peut y écouter toutes les chansons mises en ligne sur le blog (y compris les musiques des vidéos dans la mesure du possible).

Voilà c'est tout!

Creep

Ayant été débordée ces derniers jours (manger, boire, dormir et regarder Friends, Charmed, Malcolm, Cold case, Docteur house, Desperate housewives, Bones, Sons of anarchy, Scrubs, Kaamelott, Prison break, Six feet under sans oublier Carnivale sur l'ordi, plus quelques films à la tv et en dvd, la lecture de "science & vie" et "télé 2 semaines", un Agatha Christie et même un passage à la fac), je n'ai toujours pas fini de raconter ce passionnant lundi!

Après avoir bien ri dans le bus, me voilà donc à Auchan.

Une fois entrée dans le magasin direction l'accueil, passée la dizaine de minutes de queue obligatoire (sinon c'est pas marrant), j'arrive enfin face à l'hôtesse.

En fin de compte, il y a du bon à venir le matin, l'être humain derrière le comptoir n'ayant pas encore vu suffisamment de clients pour avoir purement et simplement envie de te tuer à peine tu as ouvert la bouche.

J'ai appris un truc qui m'a scotché, je me souviens d'une époque où il fallait quasiment te battre pour obtenir le remboursement d'un article. Et bien là, pas du tout!
Moi qui voulais seulement échanger la parure de drap, la fille m'a presque jeté l'argent à la tête pour me rembourser car c'est leur nouveau protocole.

On frôle le drame, au moment où elle me demande la carte ayant payé les achats, puisque bien sur ce n'était pas le mienne, mais très arrangeante elle l'accepte quand même (magie du matin quand tu nous tiens).

Ensuite, je pars à la recherche d'une parure de drap complète (but principal de ma quête), une fois au rayon textile j'aperçois une pyramide de parures franchement entamée (c'est de mauvais augure) et bien sur le seul article encore en promotion est couleur gris terne pour un lit une place...

Je repars finalement avec une bouteille d'eau de javel à 75 cents que j'aurais pu trouver au lidl d'à côté, j'aime sentir que ce que j'ai fait est utile...

De retour à la maison, je projette de me consoler de ce déplacement inutile devant les bons vieux épisodes de Charmed et en attendant je regarde les aventures de Monica, Chandler & cie quand subitement s'affiche sur l'écran "Signal tv non disponible".

Généralement, ça passe tout seul au bout de quelques secondes, sinon je trifouille dans les fils et en derniers recours je redémarre le boîtier neuf tv et puis c'est reparti mais là que nenni!

Verte de rage, je ne peux que constater que rien ne marche et alors que je me rabats sur mon ordi, je suis mortifiée de constater qu'internet m'a lâché aussi!
Je finis par me lasser de débiter un chapelet de propos fleuris au modem et jette un oeil à mon portable, histoire de voir si lui au moins ne m'a pas lâché.

Non ça va, il tient le choc et m'informe même qu'Auré m'a envoyé un sms.

Après lecture de celui ci, je la rappelle et elle m'informe que ma mission, toutefois si je l'accepte, est de me rendre aux galeries lafayette pour réserver un manteau pour l'anniversaire de la soeur d'une amie à elle (vous suivez?). Bien évidemment, si je devais échouer lors de cette mission elle nierait avoir eu connaissance de mes agissements, je m'attends presque à ce que mon portable s'autodétruise dans les 5 secondes, heureusement il n'en est rien!

Je dois me rendre aux galeries lafayette environ une fois par an pour les cadeaux de Noël (surtout celui de Mamie en réalité).

Et les vendeuses là bas, elles ne sont pas là pour rigoler!

Du coup, histoire d'avoir l'air d'une cliente un minimum "sérieuse", j'enfile un jean sans trous, un tee shirt col en V qui fait presque femme et je fais même l'effort de mettre un peu de maquillage (rarissime hors du sunset lol).

Ainsi parée, après avoir pris le métro (je ne maîtrise pas encore la téléportation), j'arrive dans la fameuse boutique.

Pour commencer, j'ignore totalement où se trouve le stand du comptoir des cotonniers, d'ailleurs je ne me souviens même plus où sont les vêtements femmes.

Après avoir fait le tour du rez de chaussée, failli prendre l'escalator dans le mauvais sens et rien compris aux panneaux censés indiquer les rayons, je trouve enfin le bon escalier roulant pour monter dans les étages.

Au premier ou deuxième étage, j'avise un jean ravissant et m'apprête à m'avancer quand je réalise qu'on est au rayon pour hommes, alors soit j'ai des goûts de mecs, soit les gars s'habillent de plus en plus comme des nenettes (je ne suis pas sure de vouloir connaître la réponse lol).

Bref, je finis par trouver le bon stand et munie de la description détaillée du vêtement, je repère même le bon manteau (enfin je l'espère) dans la bonne taille.
Avec un sourire aussi commercial et factice que celui des vendeuses, je réussis à négocier qu'elles le mettent de côté jusqu'au mercredi et qu'il ne soit pas remis sur le portant jusqu'au vendredi.

Mission à moitié raté (ou réussie comme on veut) mais à ma décharge, je crois que les vendeuses ont un sixième sens pour repérer l'anti fashion-victim désarçonnée dans un milieu hostile.

Pour me remettre de mes émotions, je décide de passer chez Virgin, mon magasin chéri, abrité dans un bâtiment sublime et abritant lui même moult livres, dvd, cd, etc, le paradis en somme (je sais, c'est mal de ne pas acheter dans une vraie librairie mais en même temps dans une vraie librairie est-ce qu'ils ont du baume à lèvres permettant une désintox instantanée ou l'amour à vie et des liasses de 100 dollars à colorier ou encore des tirelires pour économiser en vue de faire des réserves de valium? Parce que chez Virgin oui.).

Après être ressortie de Virgin sans achats (exploit!), je reprends le métro et m'avachis sur un siège en rêvassant.

Il faut croire que c'est le moment où le contrecoup de la nuit blanche choisit de se manifester car lorsque je redescends sur terre, je me trouve au terminus, la rame est vide, alors que la sonnerie tonitruante retentit une dernière fois. Avec l'énergie du désespoir, je me jette quasiment contre la porte mais il est déjà trop tard!

Le métro se remets en marche, quelques voyageurs sur le quai d'en face me jettent un coup d'oeil intrigué et je me retrouve entraînée dans les tréfonds du métro où le voyageur lambda n'est pas censé aller.

Heureusement on ne roule guère longtemps et les lumières restent allumées, néanmoins quand je constate que le bidule ne fait pas mine de repartir dans l'autre sens, qu'il n'y a pas l'ombre d'un chauffeur et surtout que mon portable ne capte pas, la pression monte.

C'est au moment où j'envisage d'ouvrir la porte pour rentrer à pied que me revient en mémoire un film d'horreur grotesque nommé "Creep".
Dans ce navet, une blonde pas très futée (pour changer) manque se faire zigouiller dans le métro par un monstre répugnant, et là coincée toute seule dans une rame de métro justement, ce scénario de merde me fait nettement moins rire.

C'est à ce moment là qu'une ombre se profile le long du tunnel, ayant statistiquement plus de chances de tomber sur le chauffeur que sur un monstre blafard et sanguinaire, je me mets à tambouriner contre la vitre et... c'est bien le chauffeur!

Il semble penser que je suis blonde intérieurement (pour le coup je le comprends) et m'explique qu'on repart en sens inverse dans cinq minutes.

Effectivement cinq minutes après, j'ai pu sortir de la rame toute seule (enfin si l'on excepte la compagnie de ma honte) sous l'air goguenard de quelques passagers.

Voyons ce que ce lundi nous réserve!

mercredi 21 octobre 2009

Nous n'avons pas les même valeurs

Rassurez vous, je ne vais pas vous parler de rillettes dans ce post...

C'est le genre de choses que je dévore sans perdre de temps à disserter sur le pourquoi du comment de la couleur du pot, de l'épaisseur de la couche de gras, etc.

Non, si je suis là c'est pour vous raconter ma passionnante matinée de lundi (vous allez finir par croire que je suis devenue une lève-tôt mais en fait c'est juste que je me transforme en adepte des nuits blanches).

Je me trouvais donc, de bon matin, dans le bus pour aller à Auchan, dans le but hautement motivant d'échanger une parure de lit dont manquait une des taies d'oreiller (vous noterez au passage que ma mère est particulièrement chanceuse puisque dans le tas de parures en promotion, elle a pioché celle où il manquait quelque chose, un peu comme Roland Magdane et les 400 fourchettes en promotion!).

Mon lecteur MP3 n'ayant plus de piles, je n'ai eu d'autres choix que de subir les conversations des divers passagers. Force a été de constater qu'il n'y avait rien de bien passionnant...

Une ado, ayant probablement entre 14 et 16 ans, avait la chance d'avoir ses propres écouteurs vissés sur les oreilles. Alors que je l'enviais, un garçon, qui venait probablement de monter dans le bus, s'est approché d'elle et lui a tapé la bise.

Visiblement ils se connaissaient, au moins vaguement.

Et commença une conversation qui s'annonçait aussi ennuyeuse que les autres.

Comme ils n'avaient rien à se dire, plutôt que de simplement se taire, l'ado mâle a décidé d'engager la conversation sur un sujet bateau en demandant à la demoiselle ce qu'elle écoutait.

Moi en tous cas, je les écoutais par désoeuvrement.

Elle lui a répondu avec un petit sourire "Lucky".

Cela a éveillé subitement mon intérêt, malgré son look de petite cagole sans cervelle, était-il possible qu'elle ait des goûts musicaux dignes de ce nom?

Le gars lui aussi semblait très enthousiaste et a clamé qu'il adorait cette chanson.

La nenette en revanche a semblé effarée puis une fois remise du choc, franchement ravie et là elle s'est emballée "Oh ça alors, c'est dingue! Je pensais pas qu'un mec pouvait aimer cette chanson! C'est génial et puis je la trouve tellement touchante.".

Le pauvre type ne pouvait pas en placer une, mais il avait l'air globalement d'approuver ce qu'elle disait.

Moi, je ne voyais pas pourquoi un mec ne pourrait pas aimer "Lucky", ayant rencontré plus d'une fois des mecs aimant Radiohead.

La fille continuait "C'est vrai, c'était carrément prémonitoire comme chanson! Quand on pense à l'enfer qu'a vécu Britney les années qui ont suivies.".

Le gars s'est décomposé mais elle n'a pas eu l'air de le remarquer, elle était partie pour revenir de A à Z sur les déboires de Britney.

J'avais envie de pouffer de rire, visiblement elle a du boire du Britney Spears dans le biberon pour se souvenir de ça, car c'est une chanson qui passait quand j'étais au collège (honte sur moi, je m'en souviens et pire je l'aimais bien).

Elle a fini par faire une pause (peut-être pour respirer?) et le mec a enfin pu lui avouer qu'il ne parlait pas de cette chanson là.

Elle a eu l'air un peu déçue (peut être un peu honteuse, mais vu ce qui a suivi, je ne suis même pas sure) puis a semblé avoir une illumination et s'est exclamée "Je sais, tu pensais à la chanson de Jason Mraz en duo avec la fille!".

Oh my god! J'avais presque oublié ce monument de mièvrerie qui est passé en boucle tout l'été à la radio (et chez mes grands-parents je n'avais que la radio!).

Notre pauvre ado mâle a démenti une seconde fois et a enfin pu lui dire qu'il faisait référence à la chanson de Radiohead.

Si on avait été dans Scrubs ou dans Malcolm, on m'aurait vu faire une danse de la victoire dans le bus, en chantant "j'avais deviné depuis le début! niark niark niark!".

Allez, pour finir en beauté, je mets la superbe chanson de Radiohead, qu'on entend d'ailleurs à la fin d'un épisode de Six feet under (ou Six pieds sous terre comme vous préférez) que j'ai vu récemment.








PS: La journée de lundi ne faisait que commencer mais je vous raconterai ça demain parce que là j'ai sommeil (miracle!) donc suite au prochain épisode!

lundi 19 octobre 2009

Nuit blanche





Ah! Je savais bien que ça existait les lecteurs deezer pour une seule chanson!
Eh bien au moins, ne pas dormir la nuit, ça m'aura donné l'occasion de trouver comment en installer un (je suis pas peu fière de moi lol)!!!

Sinon, tout à l'heure, j'ai sorti Baya (info passionnante s'il en est).

A la base, l'idée de me trimballer dehors la nuit n'est pas pour me déplaire au contraire.

Bon si nous étions dans un film d'horreur, je serais blonde à forte poitrine, habillée et maquillée comme pour sortir en boite alors qu'il s'agit de faire le tour du pâté de maisons (oui parce que les filles des films d'horreur elles habitent dans des maisons pas dans des immeubles), j'aurais un chihuahua idiot et constipé (sans déc vous avez déjà vu une nana dans un film ramasser la merde de son chien?) et surtout à l'heure qu'il est je n'écrirais pas ce message puisque j'aurais fini étripée dans le local à poubelles.

Comme nous sommes dans la réalité, je suis sortie le cheveu gras avec un vieux blouson trop grand et pour parachever le tout déjà très glamour, le sac poubelle dans une main et les sacs à crotte dans l'autre.

A défaut de tomber sur un charmant vampire ou loup-garou qui aurait su voir au delà de mon apparence de mégère, j'espérais simplement faire une petite ballade au clair de lune avec un chien sympathique (ce que peut être ma chienne quand elle en a envie).

Tout commençait bien, personne en vue après qui elle pourrait aboyer, pas de voitures gênantes qui vous obligent à rester sur le trottoir (non mais! la nuit, toute la rue est que pour moi et mon chien d'abord!) et les chats semblaient bien planqués.

Arrive le moment de jeter la poubelle... Je rentre dans le local, jette prestement le sac dans le conteneur et ressors aussitôt. Baya, qui s'est bien entendu engouffrée à ma suite, cherche avidement des cochonneries à bouffer (ce n'est pas mon chien pour rien).

Je l'appelle gentiment et elle vient immédiatement!

Intérieurement je crie victoire et me crois sauvée, tant et si bien que je passe à côté de l'allée menant à l'aire de jeux sans y prêter plus attention que ça.

Erreur fatale!

Pour comprendre l'ampleur de cette erreur, il faut savoir que les jeux pour enfants sont bordés de haies épaisses, dans lesquelles des âmes bien intentionnées disposent des mets à destination des chats errants. Malheureusement, la nourriture en question fini aussi souvent dans l'estomac de Baya que dans celui des chats.

Reprenons donc notre histoire. Imprudemment je dépasse l'allée en question sans prêter attention à celle que je crois être Docteur Baya. Me sentant bien seule tout à coup, je me retourne et constate que Mrs Bayou s'engouffre dans la dites allée.

Aussitôt, d'une voix sèche et décidée, je la rappelle et le "miracle des poubelles" (quel nom délicieux) se reproduit, non seulement elle s'arrête mais fait quelques pas dans ma direction avant de se figer.

Je l'appelle à nouveau d'un ton plus enjoué pour lui montrer que je suis contente et qu'on peut continuer la ballade, ensuite je réessaie le ton ferme et finalement je décide de m'éloigner me disant qu'elle va bien finir par me suivre.

Je poursuis ma route me retournant de temps en temps pour voir, 25m, 50m, 100m... Aucune réaction (Piper Halliwell elle-même ne l'aurait pas mieux figée).

Excédée, j'accélère l'allure, généralement c'est le moment où elle me rattrape en courant mais là quand je me retourne elle a tout simplement disparu!

Cette fois, furieuse et me maudissant de ne pas avoir pris sa laisse, je fais demi-tour.

Évidemment, le square pour enfants est plongé dans le noir, je ne crains pas de me faire trucider (rappelez vous je n'étais pas assez apprêtée pour ça), en revanche me tordre le pied dans ces put*** d'escaliers ou me prendre une araignée sur la tronche en fouillant les haies est une perspective nettement plus effrayante!

Après un vague tour des lieux et quelques appels quasi chuchotés (les chiens sont censés avoir l'ouïe fine et les voisins apprécient moyennement qu'on beugle sous leurs fenêtres), je décide de tenter le joker avant de passer à la fouille méthodique des haies.

Quel est ce joker mystérieux? Il s'agit tout simplement du local poubelle dont Baya était sortie angéliquement, au premier appel de ma douce voix, au début de notre promenade.

Cette fois, j'arrive le pas martial et ce ne sont pas des douceurs qui s'apprêtent à sortir de ma bouche. Je suis à peine à quelques mètres que Baya surgit des poubelles et je suis à la fois soulagée (point d'expédition dans les végétaux en essayant de ne pas marcher dans les plats des chats) et dégoûtée (vous allez comprendre pourquoi en lisant ce qui suit).

Ma maman m'a toujours appris qu'il ne fallait pas engueuler un chien qui revient vers vous (même si vous le cherchez depuis 3h et que maintenant qu'il est là devant vous, votre seule envie est de le tuer sur-le-champ) parce que sinon la prochaine fois il ne reviendra pas. Mieux que ça, on devrait même lui montrer à quel point on est heureux de le revoir (même principe que pour un gamin qui a fait une fugue en gros).

Baya ayant franchi les 3 derniers mètres qui nous séparaient, sans que j'ai eu à faire quoi que ce soit, je ne peux plus l'engueuler. Pour la joie des retrouvailles en revanche, on s'est passé des effusions...

Parfois je me dis que ma chienne est machiavélique et qu'elle a compris qu'en revenant au dernier moment, elle ne se faisait pas engueuler.

Mon monstre favori en action


A noter, j'aurais pu couper le bout de Myrtille (je commence à savoir faire des trucs sur l'ordi lol) mais en fait j'avais envie d'un prétexte pour la mettre en photo même si elle n'est plus là...


Ma Myrtille adorée en entier



A noter, on voit ici un bout de ma moman, initialement en entier sur la photo (on adore nos animaux mais on ne va pas jusqu'à couper la tête des gens pour mieux les cadrer, quoique...) mais découpée par mes soins pour ne pas devenir la proie des nombreux fans de ce blog qui voudraient remonter jusqu'à moi (à part ça mes chevilles n'ont pas gonflées du tout)!

P.S: Je m'excuse auprès des éventuels insomniaques qui auraient assisté en direct à la mise à jour de ce blog, tout se passait bien et au dernier moment j'ai voulu bidouiller dans le code HTML et deezer et puis les photos se sont mis à être très méchants avec moi... :-(


vendredi 16 octobre 2009

Le temps passe...





Petite musique d'ambiance avec l'un de mes groupes préférés pour commencer ce billet (vous avez vu je deviens technique lol)!!!

Durant mon périple pour trouver THE auto-école, je suis passée dangereusement près de mon ancien lycée...

Ça m'a fait tout drôle de réaliser que ceux qui se trouvent en terminale aujourd'hui étaient en classe de 5ème lorsque moi j'étais en terminale!!!

Cette constatation effarante émotionnellement, bien que tout à fait logique mathématiquement (oui au fond j'ai toujours eu cinq ans d'écart avec ces gens) m'était sortie de l'esprit (refoulement après le choc lol).

Donc "ça" m'était sorti de l'esprit, jusqu'à l'instant fatidique où j'ai réalisé, en faisant des recherches de routine sur Sons of anarchy, que le Jackson de la série n'est autre que "mon petit" Nathan de Queer as folk (je parle de la version anglaise, c'est à dire l'originale, pas la pale copie US aseptisée).

Bon il a un peu grossi mais contrairement à un certain Leonardo, je continue de le trouver charmant lol.

A l'époque de Queer as folk


Dans Sons of Anarchy



Sinon pour parler de la série en elle-même, je l'ai presque vue par hasard, juste pour tester M6 replay sur la télé (pour ceux que ça intéresse l'avantage c'est que contrairement à internet il n'y a pas de pub et on peut rester vautré sur le canap, l'inconvénient c'est que le son est pourri).

Il y a quelques mois, le titre m'avait intrigué et donné envie de voir de quoi il retournait mais le thème ne m'avait finalement pas semblé très convaincant.

Les extraits diffusés sur M6 avaient achevé de me dégoûter, comme si l'anarchie se résumait à un groupe de bikers trafiquants d'armes ultra violents.

A chaque annonce je bouillais de rage et puis quitte à déblatérer sur quelque chose autant le faire en connaissance de cause, je me suis donc dis que j'allais inaugurer M6 replay tv avec ce programme.

Bien m'en a pris, la série ne se contente pas d'enchaîner des scènes de violence gratuite (cocasse de s'en réjouir de la part d'une fille qui se régale de films d'horreur) sans pour autant tomber dans l'angélisme.

On découvre le milieu très dur dont font partis ces hommes et les codes qui le régissent.
Il y a des choses franchement choquantes comme l'emploi de clandestins ou la pression sur un ancien qui s'est rangé et qui nous fait entrevoir un mécanisme pervers où les gens adoptent une "éthique" tordue.

Et pourtant, chacun de ces personnages, qui seraient les gros méchants dans une série classique, est touchant à sa façon.

Enfin pas tous, la mère de Jackson a vraiment l'air d'une garce de la pire espèce, heureusement qu'il y a la femme médecin (non ce n'est pas docteur Quinn) qui a l'air d'avoir du caractère dans le bon sens du terme parce qu'alors sinon l'image des femmes...

Outre l'intérêt pour la psychologie des personnages, ça m'a fait très très très plaisir qu'il soit question d'un idéal de révolution social à l'origine du nom du club et j'espère que la suite de la série sera l'occasion d'approfondir comment les choses ont dégénérées, même si j'en ai déjà une petite idée...

Ceci dit avec un thème pareil, on se trouve vraiment sur le fil du rasoir, selon le traitement choisi dans les épisodes à venir je vais sûrement haïr ou au contraire adorer cette série.




mercredi 14 octobre 2009

Une matinée dans les transports en commun...

La plupart du temps, "je ne remets jamais au lendemain ce que je puis faire le surlendemain" comme le disait Oscar Wilde.

Lundi matin, un vrai matin d'humain lambda aux alentours de 9h (pas de syncopes, tout s'explique, je ne m'étais pas couchée du tout), passant outre cette sage habitude, je me suis mise en tête de poursuivre ma quête d'une auto-école.

Cette dernière étape consistait à me rendre sur place pour voir l'allure des derniers établissements "en lice" et surtout à récupérer leurs numéros d'agréments normalement affichés sur la devanture.

Les trois auto-écoles se situant aux antipodes les unes des autres, j'ai eu le privilège de marcher dans le vent puis de prendre successivement le métro, le bus et même le tramway!

Depuis que le vieux tramway que j'adorais a été mis hors service puis remplacé, après des mois de travaux aussi coûteux que gênants, par des engins flambants neufs dont le parcours colle pour les 2/3 à celui du métro, je n'étais pas monté dedans.

Mais lundi, matinée de toutes les folies, je devais rejoindre un des points desservi par le tiers utile d'une des lignes de tramway.
Je dois dire qu'il est bien foutu, peut-être même mieux que celui de Bordeaux.

Chose étrange, il y a des sortes de mini panneaux à coté des portes, un peu comme les trucs de reconnaissance digitale dans les films de SF.
L'arrêt suivant deux gars sont montés et ont du se faire la même réflexion que moi, ils ont allié le geste à la pensée en faisant les cons avec le panneau le plus proche (en plus ils buvaient de la smirnoff, enfin des gens intéressants lol).
Sérieusement, vu l'emplacement de ces bidules, on pourrait croire qu'ils servent à valider avec une carte magnétique mais en fin de compte on est censé composter sur le quai avec des machines on ne peut plus classique...

Quoiqu'il en soit, le tramway a l'avantage d'être beaucoup moins bondé et cet espace est très agréable quand on sort du métro où ça donne souvent ça:




Bilan des opérations:
  1. un numéro d'agrément récupéré (après avoir perdu 20 min en étant descendue une station trop tôt grâce à google map)
  2. une auto-école pas aux normes dont je cherche encore le fameux agrément
  3. un périple inachevé après m'être tapée 1km à pattes, avoir pris le tram et réalisé qu'après ça au lieu d'être à coté de la troisième auto-école (800m toujours d'après google map) je devais encore prendre un bus, j'ai renoncé (snif, c'était pourtant l'école du mec mignon et sympa).



Nostalgie des charme(d)s d'autrefois...

En attendant la reprise des cours jeudi (joie ineffable, bonheur sans pareil), je passe une bonne partie de mon temps à glandouiller devant la TV ou l'ordi (parfois les deux en même temps).

Il y a deux semaines environ, un matin qui s'annonçait comme les autres, que dis-je un matin où j'avais tout de même emmergé de bonne heure (rendez vous compte il n'était que 13h30, c'était un signe lol), je me suis dirigée l'oeil embrumé vers la salle à manger en quête de nourriture et d'un programme télévisé plus ou moins potable.

Alors que je zappais innatentive, que vois-je ô merveille des merveilles?
Un épisode de Charmed!

Et pas n'importe quoi, pas un de ces épisodes ridicules où Paige s'agite entourée de tout un bestiaire magique, avec une Phoebe à la limite de la débilité mentale et une Piper psychorigide...

Non, non, non!!!

Un vrai épisode de Charmed, du temps de Prue, du temps où les intrigues et les personnages étaient excellents, du temps où je lisais Spirit qui était encore un bon magazine,du temps où je vivais à Perpignan, du temps où j'étais en âge de me passionner totalement pour cette série sans passer pour une débile et mieux que ça du temps où les autres partaient dans le même délire, C était Phoebe, M-C était Piper et moi j'étais Prue...

Je n'avais pas pensé à tout ça depuis une éternité...

Depuis je regarde tous les jours et c'est marrant en voyant une énième fois ces épisodes, je me suis faite la reflexion, pour la première fois, que Cole et Prue auraient pu faire un couple excellent.
Il y a plein de scénes comme ça qui le suggèrent, ça me stupéfie de ne pas avoir tilté plus tôt.
La plus énorme c'est quand ils débarquent au Far West dans "La ville fantôme" mais plus tard aussi avec la scéne du caveau dans "L'ange de la mort" ou toujours dans ce même épisode à la fin quand Cole comprend que Prue dérape et s'approche d'elle et même a posteriori l'empathie qu'elle ressent dans l'épisode "A fleur de peau".
J'imagine que je devais être jeune et naive pour que ça ne m'ait pas sauté aux yeux plus tôt lol.

Pour que vous voyez ce que je veux dire voilà une petite vidéo:



A noter les deux scènes de baiser sont tirées du téléfilm "Another Day" et comme les internautes ont une fâcheuse tendance à vouloir en faire des tonnes, la scène où une main baguée prend celle de Cole et disparait dans les flammes est une scène avec Phoebe.
Au passage, vous aurez peut-être remarqué la présence d'un acteur de "Prison Break" dans le rôle d'un démon, malheureusement il ne s'agit pas du beau Wentworth...

Et je ne résiste pas à l'envie de mettre une autre vidéo très courte parce que la scéne vaut le détour, on la voit à peine dans la vidéo précédente et en plus on entend les véritables voix de Shannen et Julian (je suis très grave):

mardi 13 octobre 2009

Celle-dont-il-ne-faut-pas-écrire-le-prénom

Il y a quelques temps, j'ai découvert grâce à Siria et Auré, le jeu en ligne "Tout le monde veut prendre sa place".

Avant de poursuivre, faisons le point sur le principe du jeu (utile pour les "télé-phobiques" mais pas seulement):
  • Les qualifs: Six candidats sont en lice.
A la télé, ils racontent des anecdotes, tandis que Nagui s'arrange pour placer quelques sous-entendus croustillants.
Sur internet, nous n'avons pas ce privilège et passons directement à l'étape des deux questions.
Dans tous les cas... c'est la fête à neuneu!
Le niveau des questions, aussi bien que le thème sur lequel elles portent, diffèrent complètement d'un candidat à l'autre.
Au delà d'une bonne culture G (Nagui aurait de quoi placer un jeu de mot lol), on peut espérer très fort que le hasard fasse bien les choses.
Attention!!! Sur internet, vous augmentez votre probabilité de gagner en gardant prés de vous l'horoscope du jour (non rassurez vous, je ne suis pas subitement devenue une férue d'astrologie, c'est seulement qu'ils adorent vous demander quelle signe astrologique vient après tel autre) ou encore en apprenant à jouer à la belote.
Dire qu'il existe soit disant 20000 questions différentes...
Soit j'en ai fait le tour en ayant tout retenu (bienvenu dans la 4ème dimension), soit leur système a des petits problèmes (nettement plus réaliste, surtout quand on s'aperçoit qu'une fois sur deux il refuse Saint Exupéry orthographié "St Exupéry", et évidemment quand il l'accepte c'est pour un concurrent autre que moi, snif).
  • La compet: Quatre candidats restent en lice
C'est l'heure d'une batterie de questions duo, carré puis cash, portant sur un thème précis.
A la télé, ils connaissent le thème à l'avance et ont donc pu révisé, même si ceux qui apprécient ce thème restent avantagés.
Sur internet, là c'est la surprise... Tu sais ou tu ne sais pas mais...
Pour conclure cette seconde partie du jeu, le champion choisit pour chaque candidat une question!
Et là chose aussi intéressante qu'injuste, il arrive que le meilleur candidat se fasse b****** par un candidat médiocre, juste parce qu'on lui a donné LA question vicieuse.
Sur internet, ça résulte du hasard puisque le champion ne sait jamais qui il a en face de lui (ce hasard peut faire des miracles puisque j'ai failli gagner sur le thème football, ok j'ai failli mais quand même c'était football!).
A la télé en revanche, c'est encore plus retord, puisque c'est le champion qui choisit en fonction de ce qu'il a observé de la partie. Il a donc toute latitude pour éliminer un challenger trop dangereux, au profit d'un autre assez doué pour lui rapporter suffisamment d'argent sans risque qu'il lui prenne sa place.
  • Le défi: le dernier candidat fait face au champion
Parmi quatre thèmes, le champion choisit son propre thème et celui du challenger (sait-on jamais si l'écrémage n'avait pas bien fonctionné avant) et pour finir la sauce s'il y a égalité des scores c'est bien évidemment le champion qui gagne!


On voit que l'esprit de ce jeu est décidément merveilleux: les candidats se démerdent avec ce qu'ils connaissent et une bonne dose de hasard, s'ils parviennent à s'en sortir le champion tire les ficelles pour faire le maximum de profit sur leur dos, et même si l'un d'entre eux parvient à l'égaler, ça ne suffira pas pour prendre sa place.

En fin de compte c'est aussi réjouissant que le système actuel!

Et le pire, c'est que malgré ça, j'adore ce jeu, j'ai même contaminé ma mère!
Tous les soirs on y joue en solo ou en duo.

Ce soir le thème du défi était "Josiane Balasko".
A la question "Quel rôle joue-t'elle dans le film Le père noël est une ordure?", ma mère et moi répondons cash comme un seul homme "Marie-Ange Musquin".
Eh bien c'est perdu! Il fallait dire ou plutôt écrire "Madame Musquin" et peu importe qu'elle s'appelle bel et bien Marie-Ange... C'est beau l'intelligence artificielle!

Un peu plus tard, j'ai failli faire une bourde mais là c'est à cause de (grâce à ?) mes mauvaises fréquentations lol.
A la question "Quelle était la nationalité de Tino Rossi?"(chanteur que ma mamie adorait du temps de sa jeunesse), je clique sur cash et tape avec entrain sur mon clavier "Corse", juste avant de réaliser que dans ce jeu il doit être plus judicieux de marquer "Français"...
Cette fois, j'ai quand même eu le point, ayant été assez véloce (je sais c'est difficile à croire) pour rectifier à temps.

Ahlala... Les joies des jeux en ligne lol

dimanche 11 octobre 2009

La question qui tue...

Vous ne vous en êtes peut être pas rendu compte, mais ce samedi a commencé avec un double miracle. D'une, j'ai eu sommeil vers 0h20 et de deux, je suis allée me coucher plutôt que d'attendre que cette vague de fatigue anormalement précoce disparaisse.

J'ai cru naïvement être partie pour faire ma nuit mais à 4h30 je me suis réveillée morte de soif (mystère puisqu'il n'y a pas de chauffage en ce moment dans ma chambre, pas même un chauffage humain lol). Même après avoir vidé une demi bouteille d'eau, impossible de me rendormir et là mes pensées ont commencées à vagabonder.

Pourquoi me suis-je souvenue de ça? Aucune idée.

Toujours est-il qu'il m'est revenu à l'esprit cette question posée par Zazze des mois plus tôt: "Si tu devais en choisir une, quelle chanson d'amour aimerais-tu qu'on te chante?".

Sur le moment la question m'avait scotchée et j'avais fini par évoquer What Katie did des Libertines, tout en étant consciente que c'était particulier puisque seul un drogué pourrait me la chanter et qui plus est il faudrait que je l'ai largué avant, sans compter que je ne m'appelle pas Katie ou quelque chose approchant... Bref, bien que j'adore cette chanson, ce n'était pas franchement une réponse satisfaisante et d'ailleurs il n'y en avait pas une qui me vienne à l'esprit.

Eh bien, chère Zazze, ta question démoniaque m'a occupé l'esprit plusieurs heures avant que je puisse enfin me rendormir. C'est pourquoi je vais vous relater mon calvaire pour trouver LA chanson et puis avec un peu de chance vous aussi vous allez vous triturer les méninges avec cette question (niark niark niark).

Pour commencer, dès qu'on parle de chansons d'amour, on pense aux (trop) nombreuses chansons de variété, dans lesquelles s'époumonent français et québécois dans un concours à celui qui hurlera des niaiseries le plus fort. Les anglophones ne peuvent s'empêcher eux non plus d'envoyer leur lot de minets et minettes miaulant des lieux communs, parfois ils forment même des duos (comme s'ils n'arrivaient pas déjà à faire suffisamment saigner nos oreilles séparément).

D'ores et déjà cette catégorie de chansons étant éliminées de mon répertoire, on a fait un sacré ménage!!!

C'est à partir de là que les choses se corsent...

Alors que de multiples chansons me revenaient en tête, je me suis aperçue qu'il y avait quasiment tout le temps quelque chose qui clochait, dès lors qu'il s'agissait d'imaginer un malheureux me la chantant.

Au fur et à mesure de mon exercice de tri mental, j'en suis arrivé à une sorte de classement éliminatoire, parmi les chansons d'amour il y a donc:
  • celles qu'on pourrait chanter mais qu'on ne souhaiterait pas forcément entendre (ne rêvez pas, je ne vous direz pas lesquelles, à moins que quelqu'un invoque le démon Sweet de Buffy ce qui m'obligerait à chanter mais en même temps vous aussi alors...)
  • celles qui racontent une histoire particulière pas forcément transposable à soi telle qu'elle (Moonlight shadow Mike Oldfield; Lili AaRON; Exit music for a film Radiohead; etc)
  • celles que j'aime bien mais qui malheureusement s'emballent un peu sur les "toujours", "la seule" et autres concepts qu'on retrouve dans la variété "dégoulinante" que j'abhorre (Unintended Muse; Sleeping with ghost Placebo; Dans 150 ans Raphael; etc)
  • celles qui sont en réalité des chansons d'excuse et dans l'idéal quitte à ce qu'on me chante une chanson d'amour, j'aimerais autant que ce soit avant d'avoir brisé mon petit coeur en morceaux (The scientist Coldplay; I miss you Blink 182; etc)
Une fois éliminés tous les morceaux entrant dans ce classement, autant dire qu'il n'y avait plus grand chose...

Your song d'Elton John, finalement éliminée parce que bon soyons sérieux 2 minutes, c'est surtout à cause de l'interprétation craquante d'Ewan Mc Gregor que je l'aime autant.
Last post on the buggle des Libertines, une chanson géniale, mise de côté la mort dans l'âme car elle est à la limite des chansons à histoire et puis on ne sait pas vraiment si elle est dédiée à une personne ou à l'héroine.
Nothing else matter de Metallica et Blind de Placebo, ces deux là je les adore et si Muse n'avait pas su ajouter une pointe de militantisme, il y aurait eu trois chansons exaequo.

La grande gagnante est donc une chanson de Muse et il s'agit de...

roulements de tambours, suspense insoutenable!!!




Pour fêter le fait que j'ai enfin appris à insérer des vidéos sur ce blog et aussi parce que c'est en rapport avec le billet du jour, voici un extrait, qui m'amuse beaucoup, du film "Les chansons d'amour".



A noter, pour ceux qui se demandent si le film est bien, je n'en ai aucune idée.
Avec un titre pareil, vous ne pensiez tout de même pas que j'avais investi dans une place de ciné ;-)


vendredi 9 octobre 2009

Plus belle la vie???

Mercredi soir, alors que par miracle nous allions nous mettre à table avant 21h et souhaitant échapper à la double malédiction du 20h (des nouvelles déprimantes ET traitées sans aucune analyse), j'ai mis "Plus belle la vie".

J'ai découvert ce feuilleton, il y a quelques années, grâce à (devrais-je dire à cause de?) mamie. Même si je le suivais de façon très irrégulière, il avait toujours eu jusqu'à présent, le mérite de me vider la tête à peu de frais. D'ailleurs, il est arrivé quelques fois que la série soit presque militante avec les sans-papiers, les gays, les victimes d'erreurs judiciaires, etc.

Donc, mercredi soir, c'est l'esprit léger que j'allume la tv sur France 3. L'épisode est déjà commencé et l'intrigue se déroule probablement déjà depuis plusieurs épisodes, mais les scénaristes faisant preuve d'une grande originalité, je situe sans peine l'histoire.

Grosso
modo, ce cher Vincent Chaumette veut expulser des familles désargentées squattant un immeuble appartenant à Phénicie (sa boite) pour pouvoir faire de beaux appartements et y loger les gens riches qui vont avec. Il a demandé au jeune plombier Maxime de couper l'eau à ces pauvres gens, après s'être exécuté le jeune homme bourré de remords est finalement revenu leur remettre l'eau courante. Je prends l'épisode au moment où l'ami Chaumette ne manque pas d'adresser de "fines" menaces au jeune Maxime qui n'en a cure.

Plus tard, Léo (beau-père de Maxime et commissaire de police), qui a eu vent de la situation, entreprend de faire la morale à son beau-fils (et au passage à Sonia, la petite amie de celui ci, qui se montrait fort enthousiaste face au geste de son copain). Il lui explique qu'il faut comprendre le pauvre Vincent Chaumette parce que s'il y a un accident ce sera tout pour sa poire (et accessoirement de pauvres hères seront blessés) et puis le préfet est tellement gentil qu'il va de toute façon reloger toutes ces familles décemment et immédiatement. En fin de compte, si on les expulse, même par la force, c'est pour les protéger, y compris d'eux-mêmes (c'est si émouvant et convainquant que j'en ai la larme à l'oeil).

Les jeunes ne semblant absolument pas convaincus, Léo confit son inquiétude à sa compagne Agathe (mère de Maxime et accessoirement ancienne prostituée, eh oui c'était du temps où Léo se préoccupait de rendre la justice et pas seulement d'appliquer la loi). Il considère que Maxime et Sonia sont influencés par un autre jeune apparemment militant (après recherche sur internet, il apparaît que c'est Pablo Stella un militant "d'ultra gauche", vous savez l'expression made in UMP pour désigner les "terroristes" de Tarnac).

Pour conclure l'épisode en beauté, Mélanie (la serveuse canon) et Boher (le flic facho sur les bords présenté désormais comme un gentil garçon) sont éméchés après avoir bu un verre. Ce dernier dit à Mélanie qu'il ne lui en faut pas beaucoup pour être ivre car il ne boit jamais et celle ci lui répond gaiement avec une pointe de fierté dans la voix "Comme notre président!".


Aaaaaaarrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrgggggggggggggggggggggggggghhhhhhhhhhhhhhhhhhh
!!!!!!!!!!!!!!


On dirait bien que depuis que Sarkozy nomme le président de France télévision et tient les budgets en otages, les gauchos de France 3 possèdent une liberté d'expression plus grande que jamais...


On notera quand même qu'au début de la série, Vincent Chaumette était un homme juste et courageux, ennemi juré du machiavélique Charles Frémont le patron de Phénicie. Dés lors que Vincent a pris du pouvoir au sein de Phénicie, il est devenu un pourri profond, comme quoi, pour ceux qui ont suivis, il y a un message anticapitaliste (rusés ces gauchos de France 3 lol)!

lundi 5 octobre 2009

Au fil de l'eau...

En parlant de l'histoire de Roger trouvé au bord de l'eau, ça m'a fait penser à notre "fleuve" local.

A sa source l'Huveaune n'a rien à envier au bleu turquoise des lagons...



Plus bas toujours aussi charmant, même si cette fois l'ambiance est différente, plus proche de celle de la foret de Brocéliande.



Puis on arrive dans Marseille et là c'est le drame (c'est aussi là où je promène ma chienne).



Mais miracle!!! Aux abords du parc Borely, là où les touristes déambulent, le misérable cours d'eau pollué où se déversent les égouts reprends soudain une apparence plus respectable!

Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom

Actuellement, nous vivons avec deux animaux de la plus belle eau, Baya la bergère des pyrénées et Roger le lapin polonais (sûrement trafiqué au passage par les allemands vu sa couleur).

Tout irai pour le mieux dans le meilleur des mondes, si la douce Baya, morte de jalousie, ne se mettait pas à poursuivre Roger pour le faire rentrer dans sa cage, dès que quelqu'un a le malheur de prononcer son nom. C'est ainsi que l'innocent animal a droit à toutes les appellations, des plus "scientifiques" (le lapin, le lagomorphe) aux surnoms ridicules (el lapinou, pinpinou, etc) en passant par l'épellation pure et simple de son prénom.

Pour ceux qui se demanderaient pourquoi Roger porte un prénom si vilain (d'ailleurs c'est peut être pour ça que Baya n'aime pas l'entendre après tout), c'est tout simplement en référence au film "Qui veut la peau de Roger Rabbit?".

Attention! Ne croyez pas que nous soyons des fans inconditionnels du film (bon en vrai on l'a quand même beaucoup aimé) et que tout lapin atterrissant chez nous ce serait trouvé nommé Roger d'office, car il n'en est rien!

Roger porte ce doux prénom car par un après midi d'hiver, des gens charmants ce sont permis de le balancer dans un carton à la rivière. Comme ces personnes brillaient par leur courage, l'arrivée inopinée d'un grand père les a mise en fuite et le carton est tombé sur la rive, en s'ouvrant au passage, ce qui a permis au lapin sonné de sortir.

Heureusement, le papi, un monsieur au bon coeur qui en a sûrement vu des vertes et des pas mures dans la vie (appréciation faite à la vue des deux crochets qu'il portait à la place des mains et cette fois je ne déconne pas même si ça parait surréaliste!), a tout expliqué à ma mère lorsqu'elle est passée cinq minutes plus tard. Il lui a montré où se trouvait le lapin afin qu'elle le récupére (il serait bien descendu lui même mais il n'y arrivait pas, sans compter que pour attraper le lapin avec les crochets sans que ça tourne au film d'horreur...). Ma mère a ainsi ramené le petit Roger assez étourdi à la maison et c'est là que nous nous sommes rendus compte qu'il avait du sang dans le cou!

Non content d'avoir tenté de le noyer, on avait probablement essayé de l'étrangler avec un fil de fer ou de l'égorger, pour le coup ils voulaient vraiment sa peau!
Enfin maintenant notre Roger Rabbit est heureux et puis même si la reine Baya l'embête, ils sont parfois adorables tout les deux, regardez:

dimanche 4 octobre 2009

Ouverture d'un blog: deuxième!!!

Il y a quelques jours, j'avais succombé à la tentation du blog ici. La plate forme était ultra simple, même pour une empotée dans mon genre incapable d'utiliser canalblog (si si c'est possible)!

J'ai cru trouver le Saint Graal des blogs mais c'était évidemment trop simple (j'aurais du m'en douter au vu des aventures de ce malheureux Indiana Jones pour trouver le Graal en question)...

Tout se passait bien, le blog n'était pas trop moche, j'avais appris à publier des articles et même à mettre des photos et des vidéos (un vrai petit miracle je vous le dis).

Tout se passait donc bien, jusqu'à ce moment fatidique où l'un de mes articles s'est purement et simplement volatilisé alors que je m'étais contentée d'appuyer sur "publier"!

Je suis certaine de ne pas m'être trompée, mes dons en informatique étant inexistants, je suis les consignes avec une scrupulosité confinant à la psychorigidité et en vérifiant moult fois (au point qu'il en est surprenant que je ne développe pas des TOC).

Heureusement ma paranoïa envers les nouvelles technologies m'a sauvée du désastre. La page ramant depuis un moment, aussitôt soupçonneuse, telle Sidney Bristow, je me suis munie de mon superbe appareil photo numérique pour capturer l'image de l'article en question. Il y avait sûrement plus facile mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué???

Remise de mes émotions et prête à repartir du bon pied avec mon petit blog, j'ai reçu le coup de grâce aujourd'hui avec des pages mettant cinq minutes à charger... Et après tests il s'est avéré que c'est uniquement pour les blogs hébergés par cette plate forme, c'est ainsi que j'atterris sur blogger.com!!!