mercredi 30 décembre 2009

Bouquet final!

J'ai commencé ce blog pour voir le côté léger d'une vie qui ne me fait malheureusement pas rire tous les jours...

Ne sortez pas les mouchoirs, tout va bien se passer!!!

Si ce blog s'appelle Hâtons nous d'en rire c'est bien parce que j'adhère à la citation de Beaumarchais: "Hâtons nous d'en rire avant que d'en pleurer".

Et aujourd'hui quelqu'un de cher m'a offert matière à mettre en œuvre ce principe, alors c'est parti!

Le dernier article de l'année sera un challenge puisque je vais tenter de vous faire rire avec le récit de mon retour au célibat (pour ceux qui ne savaient pas que j'étais avec quelqu'un ça fait double scoop, on appelle ça l'effet Closer)!

En même temps, ce n'est pas comme si j'avais perdu l'habitude d'être seule, puisque si on ne compte que les jours où l'on s'est vu, ça a duré 2 jours...

Donc voilà je vais pouvoir faire ma graisse avec tous les chocolats que j'ai eu pour Noël, squatter en permanence chez les copines, ne plus être scotchée à mon portable, repartir hanter les bars, sortir avec des types sans intérêts si ce n'est celui d'être décoratif...

Tout un programme qui donnera surement lieu à des aventures comiques à raconter!

Mais nous n'en sommes pas encore là, revenons-en au récit de cette journée délicieuse, une de celle où on se dit "Tiens j'ai vraiment bien fait de me lever ce matin!".

D'ailleurs je suis de mauvaise foi, je ne me suis pas levée ce matin, j'ai risqué un pied hors du lit vers 14h et ce fut là une erreur fatale!

Toute la journée allez savoir, intuition féminine, licence de psychologie en poche, connaissance de lui, peur de l'abandon poussant à la paranoïa, loi de Murphy ou lecture de l'horoscope (rayez les mentions inutiles selon vos croyances dans le domaine), j'ai cogité en me disant qu'il allait surement me dire bye-bye.

Je pensais plutôt qu'il le ferait quand on se verrait le lendemain mais la réception du sms en fin d'aprem ne m'a même pas surprise...

ATTENTION! Amis internautes de tout bord, ne vous étouffez pas devant votre ordi sur la supposée goujaterie de mon ex qui m'a largué par message, notre histoire ayant reposé sur une utilisation intensive de ce mode de communication (SFR s'en frotte encore les mains), ce n'est qu'une conclusion logique des choses.

Qui plus est, la séparation via texto à l'avantage de vous éviter de vous trouver devant votre désormais ex avec des yeux de lapin russe en assurant d'une voix tremblotante "Non ça va je t'assure, je fais juste une allergie!".

Cela dit jouer la comédie à sa mère est peut être encore plus dur, d'ailleurs la mienne n'a pas été dupe!

Après l'avoir rassurée sur le fait que je ne me jetterai pas sous un bus, un métro ou un vélib, pas plus que je ne me pendrai à un réverbère ou ne m'ouvrirai les veines avec ma carte de bus, j'ai enfin pu partir à la plage du Prado.

En voyant mon reflet dans la vitre du métro, j'ai cru l'espace d'un instant qu'ils avaient installé un écran tv à la place de la fenêtre et qu'on diffusait la bande annonce de REC 2!

J'ai fait mon tour au bord de mer (dont je vous épargnerai les détails sous peine de devenir déprimante au possible) puis j'ai décidé de regagner le métro à pied  histoire d'évacuer en marchant.

Avec la chance qui me caractérise, je n'avais pas fait 20 mètres sur le boulevard du Prado qu'un type en costard a commencé à me taper la discute.

J'ai cru que cette put*** d'avenue n'en finirait jamais!

Pour peu que ce type ne soit pas mythomane (ce qui n'aurait rien de surprenant puisqu'à l'entendre la moitié de Marseille lui appartient), il est exactement tout ce que je déteste: un vieux con de droite bouffi d'orgueil car il est propriétaire et ami avec des types comme Gaudin ou Muselier.

N'étant pas d'humeur à me disputer, je me suis contentée d'acquiescer mollement à ses propos, en lui adressant de temps à autre un rictus qui se voulait un sourire, tout en pensant à autre chose.

A 100 mètres de la station de métro, à mon grand soulagement, il a enfin tourné dans une petite rue, non sans m'avoir congratulé avant son départ pour ma sympathie, mon écoute et mon sourire (cet homme est fou, drogué ou je suis la future Marion Cotillard).

Mais ça ne s'arrête pas là, avant de rentrer à la maison, j'ai décidé de passer dans le centre-ville prendre un cadeau et là ça a été le festival!

Pour vous donner une idée, quand j'ai reçu LE sms j'étais encore en chemise de nuit, pas douchée, pas coiffée (en même temps je ne suis jamais vraiment coiffée mais bon).

Dans le quart d'heure qui a suivi la réception du sms, j'ai foutu un jean pourri trop large sous la chemise de nuit, une grosse veste en laine à capuche trop grande par dessus, mes vieilles chaussures de marche toute déchirée et en route pour le bord de mer!

Si on ajoute la tronche d'enterrement sans le maquillage, c'est dire si j'avais la classe!

Et bien malgré tout, alors que j'attendais pour traverser la canebiére, il s'est trouvé un crétin pour faire un bruit de bouche comme pour appeler une jument et me proposer de monter avec lui, je lui ai fait un superbe doigt d'honneur avant de l'insulter copieusement.

Ce grossier personnage (oui je sais j'ai dis des vulgarités mais moi ça compte pas) a finalement eu le mérite de me détendre un peu puisque non contente d'avoir pu gueuler un coup, quand j'ai croisé le regard d'une nana qui attendait à côté de moi pour traverser on a éclaté de rire toutes les deux et commenté ce genre de spécimen masculin.

Dans ma courte chasse au cadeau (vu qu'il était 19h passé et qu'à part Virgin tout fermait), je me suis encore faites aborder deux fois, à croire que le creuvard a un sixième sens pour détecter la fille blessée et tel un charognard vient voir s'il n'y a pas moyen de récupérer quelque chose!

Pour finir, en prenant le métro à Préfecture pour enfin rentrer à la maison, je suis tombée sur une fille qui s'est avancée vers moi tout sourire. L'espace d'un instant, étourdie comme je suis, j'ai cru que je la connaissais mais en fin de compte non, c'était juste une fille aussi douée que moi et ça nous a faites rire.

Finalement deux rires dans une journée aussi pourrie ce n'est pas si mal.

Et puis au moins j'ai appris une grande leçon pour 2010, la chanson "Save yourself" des Stabbing Westward dit vrai, tout le reste n'est qu'espoir vain...

Du coup on finit l'année en musique!

3 commentaires:

  1. merci pour le scoop "Closer" !
    heureusement qu'il y a le genre féminin pour remettre à plomb quand l'espèce masculine nous met plus bas que terre...
    en tout cas n'oublie pas qu'on est là !
    et puis on va te faire oublier ce cher ex ce soir !
    l'année 2009 a été pourrie pour beaucoup de monde, 2010 sera mieux...

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  2. j'ai passé un bon moment à vous lire.pascal

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  3. Coucou ma zazze,je n'ai pas oublié ce cher ex comme tu dis si bien mais en tout cas j'ai vraiment passé une trés bonne soirée avec vous et puis c'était bien qu'on puisse parler :-)

    Merci beaucoup Pascal, je suis ravie que vous ayez passé un bon moment, c'est signe que j'ai réussi mon challenge de fin d'année!

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