Down in Albion (Part 2: Tuesday)

Nous nous réveillons à 9h ou plutôt les filles émergent une seconde fois tandis que je me réveille à 9h!

En effet, j'avais passé aux filles, dormant toutes les deux dans la chambre, mon portable en guise de réveil mais celui ci a sonné une heure avant car j'avais oublié de le régler à l'heure anglaise!

A part ça, elles ont bien dormi, même si, comme moi, elles ont entendu les voisins du dessus marcher jusque tard dans la nuit.

Auré sentencieuse nous déclare que ça n'a rien de surprenant car elle les a croisé dans l'ascenseur et se sont des Italiens (cette sourde hostilité s'explique en bonne partie par le fait qu'elle les soupçonne d'être venus soutenir leur club de foot qu'elle a en horreur).

Suivant notre planning (qui par miracle sera à peu près respecté), nous partons en direction de Hyde Park.

Auré, ayant oublié ses lunettes de soleil, décide de remonter vite fait à l'hôtel (cet accessoire n'était pas superflu étant donné le temps étonnamment radieux qu'il a fait pendant ces 4 jours).

Elle s'aperçoit en redescendant qu'elle a oublié sa casquette mais décide de faire sans.

Sur le chemin, nous décidons de nous arrêter dans une épicerie faire quelques courses pour le petit-déj.

Ayant pris, en plus des biscuits, des denrées telles que lait, céréales et jus d'orange, nous décidons de ramener tout ça à l'hôtel avant de repartir vers Hyde Park.

En fin de compte, l'entrée étant commune à Hyde Park et Kensington Garden, nous réalisons après un petit moment que nous nous sommes engagées dans Kensington Garden.

L'endroit étant charmant, nous continuons notre balade au bord de la Serpentine.

On se croirait en dehors de la ville tellement le cadre est joli et reposant.

Soudain l'une de nous aperçoit un écureuil, contrairement à ceux qu'on peut voir à Marseille, celui ci n'est pas du tout sauvage et il vient presque manger dans ma main.

Un peu plus loin, nous nous installons dans l'herbe pour prendre notre petit-déj, divers chiens attirés par les gâteaux viennent nous faire des câlins.

A voir ce paysage calme, verdoyant, où les chiens gambadent en liberté, tout cela à deux pas du centre-ville, je me dis que ce serait peut-être là un endroit pour vivre.

Je ne sais plus à quel moment, nous réalisons que les London pass (cartes permettant l'accès illimité au métro et grand nombre de visites gratuites) sont restés à l'hôtel!

Pour la troisième fois en 1h30, nous revenons donc chez nous, quitte à passer pour des folles aux yeux des personnes de l'accueil.

Notre premier arrêt est le London Bridge, en lui même c'est un pont moderne assez moche mais il offre une très belle vue sur le Tower Bridge.

Vue du Tower Bridge depuis le London Bridge

De là, nous pouvons aussi apercevoir St Paul's cathedral mais alors que nous pensons nous diriger dans la bonne direction, impossible de trouver!

Je demande à un monsieur d'âge moyen la direction, il me l'indique mais à son air de biche prise dans la lumière des phares, je devine qu'il ne doit pas être très sur de lui (je dois afficher le même air lorsque quelqu'un me demande un renseignement à Marseille).

Pendant ce temps, Auré, munie de sa fidèle carte, nous annonce qu'elle a trouvé.

Il s'avère qu'elle a raison et que l'anglais m'avait indiqué la direction opposée!

En chemin, nous prenons quelques photos avec les traditionnelles cabines téléphoniques.

Moi m'apprêtant à rentrer dans la cabine 

(c'est fou ce que les photos inutiles ou mal cadrées peuvent finalement me servir sur ce blog ^^)

Dans une ruelle perpendiculaire à celle où nous marchons, une maison m'attire l'œil et je demande à Auré (ma photographe attitrée puisque je lui ai passé mon appareil, n'ayant moi-même que rarement le réflexe de prendre des photos) de la photographier.

Je me demande ce que ça peut-être au juste...

Nous arrivons enfin devant la cathédrale Saint Paul.

En entrant, nous constatons avec stupéfaction la présence d'un tourniquet, un peu comme dans les stations de métro!

Il faut payer une dizaine de livres pour entrer plus avant dans la cathédrale!

En feuilletant le bouquin fourni avec le London pass, nous constaterons un peu plus tard que cette visite est gratuite pour nous.

Par conviction Siria refuse néanmoins d'entrer dans les lieux de cultes payant, quant à moi j'ai visité tellement d'églises dans mon enfance que je ne vois aucun inconvénient à les zapper, du coup Auré démotivée renonce à son tour.

Nous cherchons à regagner la Tour de Londres, la station de métro n'étant pas tout près, nous essayons de trouver une ligne de bus.

Une nana faisant de la pub pour un bus panoramique nous aborde, elle s'aperçoit que nous sommes françaises et, peut-être elle-même d'origine canadienne, se mets à nous parler français fort bien.

Très sympa, elle nous explique quelle ligne de bus classique prendre.

Lorsque nous montons, il n'y a pas de places libres au 1er étage, c'est la déception!

Un peu plus tard, des gens descendent, nous en profitons pour grimper illico récupérer les places libérées.

Après lui avoir demandé la permission en anglais, je m'assois à côté d'un jeune homme charmant, typé anglo-saxon.

Nous discutons avec les filles puis, comme souvent dans les transports en commun, je pars dans mes rêveries.

Le gars descend, je lui dis aurevoir en anglais et il me répond en anglais aussi.

C'est après son départ que les filles me disent qu'il était français!

Il avait parlé avec ses potes en français mais je n'avais pas fais gaffe et confortée dans mon délire par son physique de blond aux yeux clairs, j'étais sure d'avoir affaire à un anglais (une fois de plus j'ai du passer pour une cinglée ^^)!

J'aurais pourtant du me douter que ce n'était pas un anglais car comme Auré nous l'avait dit la veille, pour nous convaincre qu'on pouvait reconnaitre un Anglais à l'œil nu: "Non mais les anglais ils ont pas la tête!".

Donc l'Anglais typique c'est le cavalier sans tête!

Et le jeune homme du bus n'ayant rien à voir avec Christopher Walken, j'aurais du savoir qu'il ne pouvait pas être anglais.

Enfin nous arrivons à la Tour de Londres, qui ne ressemble en rien à une simple tour, puisque c'est une véritable cité fortifiée!

Malheureusement, nous n'avons pas le temps de tout visiter puisqu'il nous faut être sans faute pour 17h au musée Tussauds.

Nous commençons par découvrir l'aile consacrée à la vie médiévale qui est d'ailleurs en restauration.

Ensuite nous nous dirigeons vers la partie abritant les joyaux de la couronne.

Là bas, l'interdiction de prendre des photos et l'épaisseur de la porte blindée, nous donnent une idée des mesures de sécurité qui doivent être prises pour éviter un cambriolage...

Deux tapis roulant encadrent les vitrines présentant les diverses couronnes afin d'éviter les embouteillages!

C'est assez contraignant car on ne peut pas lire les explications en voyant les objets de près.
Du coup il faut lire les panneaux informatifs, regarder de loin puis retourner prendre le tapis roulant en essayant de ne pas mélanger dans sa tête ce qu'on a lu précédemment (la plupart des touristes ont trouvé la solution, ils sautent sur le tapis et collent leurs nez aux vitrines sans savoir ce qui se trouve à l'intérieur).

En ressortant, je tiens à faire un tour dans la salle des armures au centre de la cour, tandis que les filles m'attendent en se baladant aux alentours.

L'expo ne me passionne pas mais comme il y a un sens de visite, je dois tout me taper et j'ai l'impression que ça n'en finit plus!

Je ramène tout de même des photos de chevaux pour Auré et une photo des toilettes d'antan pour Siria passionnée par le fait de "faire popo".

 Dans la cour, il y a de ravissantes maisons, sans doute habitées, puisqu'une chaine empêche de s'en approcher.

Un garde de la reine est planté près des maisons, Siria s'avance un max pour le prendre en photo, au point qu'un type chargé de renseigner nous interpelle.

D'ailleurs, je ne comprends pas le principe de ces gardes, raides comme des piquets (pour ne pas dire comme s'ils avaient un balais dans le c...) et qui se doivent de rester impassibles.

Pour garder cette pose rigide, ça suppose de ne regarder ni à gauche, ni à droite, encore moins de s'avancer ou de lever la tête. De plus, pour demeurer imperturbable quoiqu'il arrive, il faut parvenir à faire abstraction de l'environnement.

Dès lors, comment un type au champ de vision grandement réduit et à l'esprit ailleurs peut-il garder quoi que ce soit?!

Enfin bref!

En tentant de sortir, nous manquons rentrer dans le pavillon des horreurs.

Nous voilà obligées de demander au gars qui nous avait interpellé où se trouve la sortie...

Une fois dehors, nous nous dirigeons vers le Tower Bridge situé juste à côté.

Le London pass nous permettant de visiter l'intérieur nous entrons.

Au fur et à mesure de l'ascension, je sens le vertige me gagner, heureusement j'arrive à me contrôler jusqu'à ce que nous arrivions dans la salle vidéo.

Alors que j'angoisse à l'idée de devoir grimper plus haut et de traverser le pont sur une étroite passerelle ouverte à tous les vents, nous découvrons que nous sommes en réalité arrivées au sommet.

La "passerelle" est bien plus large que prévue et elle est même couverte par une véranda.

Le sommet du Tower Bridge 

(avec accessoirement un bout de moi et Auré un peu plus loin)

Siria est déçue, tandis que je dois avouer, à ma courte honte, être soulagée!

La vue sur la Tamise est magnifique et donne l'occasion de prendre quelques photos.

Côté est

Côté ouest

Pour rester dans les temps, nous n'avons pas le temps de visiter la salle des machines (dommage, j'étais très motivée du moment que ça se trouvait au sous-sol) où nous aurions découvert les mécanismes permettant de soulever le pont pour le passage des bateaux.

Nous prenons un bus pour gagner l'embarcadère des bateaux, comme il n'y a plus de places je profite de ma petite taille pour me caler sur l'emplacement à bagage.

Siria essaie de demander au chauffeur, par acquis de conscience, à quel arrêt nous devons descendre.

A notre grande stupéfaction, il ne lui répond pas!

Bien sur, il y a une affichette indiquant l'interdiction de parler au chauffeur qui pourrait expliquer cette attitude mais ça nous parait étrange.

Pour nous, habituées à Marseille, ceci se résume à un panneau installé dans le bus par obligation légale mais en pratique le chauffeur passe son temps à parler à tout le monde!

Et bien sachez qu'à Londres, cette pancarte fait figure de parole d'évangile!

C'est ainsi que le conducteur a répondu à Siria au moment où le bus s'est arrêté, d'ailleurs il s'est avéré que l'arrêt en question était notre arrêt!

J'ai donc du m'extirper, en quatrième vitesse, du truc à bagage où j'étais montée, au risque de m'étaler...

Après s'être assurées de l'heure d'arrivée du bateau, nous sommes parties prendre des fish and chips à emporter.

De retour à l'embarcadère, nous nous avançons d'un pas décidé pour attendre notre bateau sur le quai.

Un monsieur nous stoppe dans notre élan en demandant nos billets, nous lui expliquons qu'ayant le London pass nous ne payons pas.

Malgré la gratuité, il nous informe que nous devons présenter nos London pass au guichet, où la caissière nous donnera gratuitement nos billets.

De retour au guichet, nous constatons avec horreur qu'aucune file n'est dévolue spécialement au London pass, qui plus est, un groupe d'ado devant nous se prépare à acheter leurs billets un par un avec de la monnaie!!!

Tandis qu'Auré et moi faisons la queue sagement, Siria gruge, nous lui filons donc nos London pass pour qu'elle prenne nos billets.

Je dois avouer, malgré ma répugnance à passer devant les autres, que nous aurions surement manqué le bateau si Siria ne l'avait pas fait et Siria n'aurait pas eu à le faire si les choses avaient été mieux organisées!

Une fois dans le bateau, nous nous installons à l'intérieur tout devant, histoire de pouvoir profiter de la vue, tout en étant bien installées pour dévorer nos fish and chips!

Le repas achevé, nous grimpons à l'étage pour prendre quelques photos et sentir l'eau, le vent et le bordel des moteurs comme pour tout vrai voyage en bateau!

London eye

 Le détail qui tue: la nacelle manquante!!!

Nous accostons près de Big Ben qui resplendit sous le soleil.

Sur le trottoir en face de la maison du Parlement, il y a un rassemblement contre le non respect des Droits de l'Homme dans différents pays.

Les anglais semblent être adeptes de cette forme de mobilisation sans diff de tracts, ni empiètement sur les voies de circulations (un rassemblement étudiant se déroulait de la même façon le soir, avec chants et percussions en plus, ça reste quand même des étudiants ouf!).

C'est assez étrange en fait, peut-être envisagent-ils ça comme une façon d'ouvrir le dialogue plus facilement ...

Siria, enchantée de voir de vrais bobbies, demande à l'un d'entre eux de faire une photo avec elle.

L'homme caché sous l'uniforme apprécie vraisemblablement sa requête, au vue du sourire béat qu'il affiche en la regardant sur la photo en question!

Un journaliste de TF1 (ils sont partout!!!) cherche à profiter de l'occasion pour prendre quelques images.
Siria refuse et il y a une mini dispute car le type veut rétorquer mais parle mal le français (si ça se trouve c'était un malheureux pigiste anglais qui a payé pour tous les reportages atrocement droitiers que diffuse la chaine en permanence).

Ensuite, nous nous sommes rendues à l'abbaye de Westminster où s'est posé le même problème qu'à la cathédrale Saint Paul (à savoir entrée payante, petit rappel pour ceux qui auraient une mémoire de poisson rouge).

A défaut de visiter la cathédrale, nous pensions visiter la ravissante petite chapelle située à côté mais celle ci a fermé au moment où nous allions entrer.

Vu qu'il n'est encore que 15h30, contre toute attente, nous avons donc le temps de nous rendre au musée Sherlock Holmes situé 221b Baker Street.

A l'entrée se tient un jeune homme en costume de policeman de l'époque, les filles s'empressent de prendre la pose à ses côtés, tandis que fidèle à mon horreur des photos je passe mon tour.

Nous entrons dans la boutique souvenir pour prendre nos entrées puis partons à la découverte du musée.

Tout est fait comme si Sherlock Holmes et le Docteur Watson avaient réellement existés et vécus dans cette maison.

Certains de leurs effets personnels sont présentés dans des vitrines, ainsi que des indices récoltés durant leurs diverses enquêtes.

 Des scènes de romans sont reconstituées avec des statuts de cire, c'est génial!

L'homme à la lèvre tordue

 Iréne Adler et Von Ormstein (Un scandale en Bohême)

Professeur Moriarty ( Le dernier problème)

  Watson, Frances Carfax et Holmes (La disparition de Lady Frances Carfax)

Seul regret: ne pas avoir lu tous les Sherlock Holmes, ni même relus ceux que je connais avant de venir...

Il est possible de prendre une photo avec un homme jouant le rôle de Watson (bien évidemment pas un Watson à la Jude Law).

Tentant de dépasser mon appréhension et encouragée par Siria qui vient avec moi par solidarité, je m'installe pour prendre la photo.

Je suis tellement émue d'être au 221b Baker Street et angoissée à l'idée de prendre une photo avec un gars censé être Watson et des gens qui regardent, que j'enfile la casquette de Sherlock Holmes n'importe comment!

Non contente d'avoir l'air d'une débile sur la photo, j'ai du passer pour une inculte aux yeux de l'acteur jouant Watson (une expérience qui donne envie de dépasser l'appréhension du petit objectif à nouveau ^^)!

Nous retournons ensuite à la boutique où je trouve un ravissant nounours Sherlock pour ma maman fan de Sherlock Holmes.

Une fois sorties, nous prenons un raccourci vers Madame Tussauds sans nous perdre!

A l'entrée nous sommes accueillies par un type loufoque.

Après diverses facéties, il remarque mon malheureux ongle cassé alors que je m'étais pourtant appliquée à le camoufler en le limant soigneusement et en le recouvrant de vernis noir!

Nous montrons nos billets à la caissière et elle nous laisse entrer avec 10 minutes d'avance.

Je déchante très rapidement en voyant la salle emplie d'une foule atroce, les gens se pressant autour des statuts pour se faire photographier et regardant les poses des autres!

Je suis incapable de me faire prendre en photo avec tout ce monde, d'ailleurs je ne suis même plus capable de prendre une photo tellement je suis stressée (il suffit de voir la photo de Johnny Depp tout flouté par ma main que je ne contrôlais plus ^^).

Les filles tentent à plusieurs reprises de m'emmener pour faire la photo avec Johnny Depp mais à chaque fois quelqu'un surgit et je bats en retraite...

Au bout d'un moment, la salle se vide et les filles parviennent à me décider à prendre des photos avec Orlando Bloom, Johnny Depp et même Leonardo Dicaprio "mi-gros".

Fallait quand même illustrer ma définition du "mi-gros" 
(non je ne suis pas dingue ou plutôt si, je suis dingue de Dicaprio à l'époque de sa jeunesse dans "Mort ou vif", "Titanic", etc)

Quelques jours après notre départ, cette salle accueillera Robert Pattinson, au grand damne de Siria qui ne sera pas là pour voir ça!

Après une petite photo avec Kate Moss (histoire de voir qui a le moins de poitrine entre elle et moi), nous continuons notre progression dans le musée tranquillement pour éviter de retomber sur le flot de visiteurs.

Un peu plus loin, nous tombons sur Schwarzy, à côté de qui j'ai l'air d'une miniature (y a pas qu'à côté de lui mais bon)!

A l'espace des sportifs, je prends les filles en photo avec des gens que je ne connais même pas, étant donné mon intérêt pour le sujet!

Dans la pure tradition marseillaise, Auré manifeste son enthousiasme avec les mains ;-)

Un petit espace est dédié à la famille royale, Lady Di fait l'unanimité tandis que le prince William s'attirera juste les faveurs d'Auré.
 
A ma grande surprise, ce cher Oscar Wilde, coupable du prénom que je porte, surgit au détour d'une salle!

Dans la zone des chanteurs, Siria se prosterne devant les Beatles (dans une position suggestive) puis tente de voler son trophée à Britney Spears, tandis qu'Auré se blottit contre Robbie Williams.

A l'espace politique, je suis prise d'une frénésie meurtrière et tente d'assassiner Margaret Thatcher, George W Bush et Nicolas Sarkozy (auquel on a mis des talonnettes car nous n'avons que 6 cm d'écart et là il semble me dépasser d'une tête). Pendant ce temps Auré et Siria se font embaucher comme secrétaires du couple Obama.

Un peu plus loin, nous parcourons la partie SCREAM où des acteurs déguisés surgissent dans le noir pour nous frôler. Dans cette partie les photos sont interdites, nous ne pouvons donc rien photographier mis à part Vlad Tepes et le martyr de ce malheureux Guy Fawkes.

 

Auré s'accroche tout du long à mon sac à dos, en me hurlant de temps à autres dans les oreilles, comme si nous étions les héroïnes d'un film d'horreur! Ceci a le don de me stresser d'avantages que les acteurs, au point que je finis moi-même par pousser un cri vers la fin!
Siria, qui s'est trimbalée pendant toute l'attraction avec les mains levées (comme pour une arrestation made in USA) afin d'éviter de frapper un acteur par réflexe, se fait un malin plaisir de nous traiter de caguettes à peine sorties!

Après avoir visité une expo sur la fabrication des mannequins de cire, nous montons dans la réplique d'un cab qui nous mène dans Londres à travers diverses époques, dommage, là encore, on ne peut pas prendre de photos...

Nous sortons finalement du musée Tussauds, et constatons qu'il est encore temps de gagner l'est de Londres pour faire la ballade de Jack l'éventreur.

Le point de rdv se situe à côté de la station de métro Tower Hill, nous repérons sans mal un important groupe de personnes et nous approchons.

Nous réglons la balade auprès d'un des deux guides mais vu le nombre de gens, il est surprenant qu'ils parviennent à gérer qui a payé ou non...

Par chance, l'accent et le débit de voix du guide sont propices à la compréhension, il nous apporte pleins d'informations intéressantes sur l'affaire mais aussi plus généralement sur les conditions de vie à cette époque selon les diverses catégories sociales.

Il nous fait passer les lettres qui avaient été envoyées à la police prétendument par Jack l'éventreur.
L'une a été présumée comme étant fausse par la police de l'époque; l'autre, contenant des détails connus seulement de la police et de l'assassin, a été supposée écrite par Jack lui-même.
Beaucoup plus terre à terre (une fois n'est pas coutume), je me demande si les courriers en question, que le guide nous a fait passer en prétendant qu'il s'agissait des originaux, sont les vrais.

La balade trainant en longueur, Auré s'ennuit, Siria ne se sent pas très bien et moi-même je suis frigorifiée.

Malgré le froid je reste passionnée et les filles étant très sympa envers moi, nous restons tout de même jusqu'à la fin (peut-être aussi parce que le guide a promis d'indiquer les stations de métro les plus proches à la fin de la balade).

Sur le chemin de la station de métro, nous ne trouvons guère d'endroit sympa où manger, nous décidons donc d'aller à un restaurant indiqué sur le guide.

Nous errons sans succès à la recherche de ce fameux resto et constatons que la plupart des établissements sont fermés.

Nous entrons finalement dans un pub, après avoir attendu un moment, Siria va se renseigner au comptoir et la serveuse lui explique qu'ils ne servent plus de repas à cette heure (il doit être 22h30 environ).

Nous repartons dans la rue, faute de mieux, nous finissons par échouer au Mc Do de Picadilly Circus!

De nombreux Italiens sont là, fêtant leur victoire à je-ne-sais-quel-match-de-foot.

Auré, très intéressée par le foot (mais visiblement pas une fervente supportrice du club Italien), fulmine.

Elle se lance dans une tirade à l'encontre des Italiens tellement inspirée que sa verve aurait fait pâlir Hitler d'envie (il n'aurait plus eu qu'à remplacer le mot Italien par Juif ^^).

Je me sens obligée de lui rappeler, avec mon humour particulier, que j'ai un quart de sang Italien et que si possible j'aimerais que ça ne me vaille pas de finir dans un camp, surtout à cause d'un match de football!

A peine rentrées à l'hôtel, nous entendons le plancher du dessus grincer...

Auré sort les dents, elle s'auto-persuade que nos voisins vont faire la fête toute la nuit pour célébrer leur victoire et n'a qu'une idée monter leur faire du scandale!

Nous faisons en sorte d'obtenir un sursis pour ces malheureux (qui ne sauront jamais à quoi ils ont échappé et à quel point ils devraient nous être reconnaissant) et après une douche elle nous revient moins tendue et disposée à aller se coucher sans entamer un génocide.

Siria et moi restons un moment à discuter devant la tv avant d'aller nous aussi dormir.