mercredi 24 février 2010

180x200 ou le grand amouuuuur?

Il y a environ 3 semaines, j'étais au téléphone avec ma meilleure amie et la conversation est venue à porter sur le fait de partager son lit avec quelqu'un...

" Ju: Ça m'a fait un bien de rentrer chez moi, de profiter de mon grand lit toute seule!
Moi: Oh c'est clair, c'est trop bon de pouvoir s'étaler de tout son long, bouger comme on veut, dormir sans être réveillée... Je sais pas comment les gens supportent de dormir à deux toute l'année!
Ju: Alors là, j'en sais rien... Peut-être que si tu es avec quelqu'un que tu aimes vraiment...
Moi: Ouai peut-être... C'est là qu'on voit les deux filles habituées aux longues relations! lol (bon évidemment je ne suis pas atteinte au point de dire « lol » mais cette petite abréviation est parfaite pour signifier que je riais en faisant ce constat)
Ju: C'est clair! lol (même chose que dans la parenthèse précédente)"

Cette discussion reflète bien à quel point la perspective de dormir avec quelqu'un m'emmerde.

C'est marrant quand je repense à l'époque où gamine tout était bon pour dormir avec quelqu'un (le plus souvent maman ou mamie) dès que l'occasion s'en présentait!

D'ailleurs mes petites cousines sont en plein dans cette phase...

J'en ai fais les frais ces derniers jours en dormant alternativement avec Zoey et Bridget (pseudos correspondant à leurs héroïnes préférées des mew mew power, un dessin animé dont j'ignorais totalement l'existence jusqu'à ce que je me retrouve à jouer le rôle d'Estelle à maintes reprises ces 15 derniers jours), les filles de ma cousine.

La première nuit avec Zoey s'est bien passée, du moins autant que possible à deux dans un lit en 120, quand on n'ose plus bouger un orteil passé minuit de peur de réveiller sa petite-cousine de 8 ans.

Ensuite le tour de Bridget est venu, pour l'occasion nous avons dormi sur un matelas pneumatique, le genre de truc qui se mets à trembloter comme de la gelée anglaise au moindre mouvement...

Et des mouvements il y en a eu!!!

Eh oui la petite Bridget (la plus calme des deux d'après ma tante ^^ heureusement que j'ai commencé par dormir avec Zoey sinon j'aurais été terrifiée) a passé la nuit à se trémousser en donnant de grands coup de pieds!

Plus je m'éloignais d'elle, plus elle se rapprochait, jusqu'au moment où je me suis retrouvée à deux doigts de finir par terre!

Si elle avait été adulte, je crois que j'aurais craqué...

L'idée de la réveiller pour enfin pouvoir fermer l'œil était tentante mais c'est une petite fille tellement adorable que pour le coup c'est la culpabilité qui m'aurait empêché de dormir (et puis bon, j'ai beau ne pas avoir la fibre maternelle, je n'ambitionne pas non plus de devenir un bourreau d'enfants ^^)!

Quand elle s'est levée vers 9h, j'ai cru entendre l'hallelujah (version John Cale ou Jeff Buckley, ne virons pas dans le religieux pur et dur) tant ma félicité fut grande de pouvoir enfin m'étaler pour dormir.

La seconde nuit avec Zoey s'est passée quasiment sans encombres, mon cousin n'étant pas là nous avons squatté avec joie dans son lit en 140, mais elle a eu quelques petits cauchemars et s'est donc accrochée à mon bras une bonne partie de la nuit.

C'est un désagrément mineur mais j'ai horreur de me sentir entravée dans mes mouvements.

Je me souviens du copain super doux qui me prenait dans ses bras avant de s'endormir, le rêve de toutes les filles et pourtant pour moi c'était un cauchemar!

C'est assez marrant, je crois que si ce genre de situation est aussi intenable pour moi, c'est du au cocktail explosif de mon côté « égoïste » (la fille qui veut son grand lit pour elle toute seule afin de veiller, se tourner en tout sens et dormir à loisir) avec mon côté « altruiste » (la fille qui ne veut troubler le sommeil de l'autre pour rien au monde quitte à ne pas bouger d'un millimètre, à supporter des ronflements et des débordements sur son espace vital)!


Bien évidemment il y a des solutions à ce léger problème:
  • En parler à un psy: Certes c'est faisable mais bon quitte à voir le psy autant lui raconter des choses plus intéressantes ou du moins plus importantes à mes yeux (même si je suis certaine que ce sujet ferait surement le régal d'un(e) freudien(ne))
  • Faire des mouvements sociaux en permanence: Là tout de suite c'est plus compliqué...Dommage car c'est surement la solution la plus radicale! Dans ce genre de cas je suis survoltée, ma tolérance à la vie en communauté passe de 1% à 99% et la fatigue aidant je m'écroule avec plaisir sur un matelas récupéré à la décharge où s'entassent déjà trois camarades.
  • Ne plus dormir avec personne à l'exception de ma coco préférée: C'est bien simple avec elle je dors aussi bien que si j'étais seule (c'est définitivement le plus beau compliment que je puisse faire dans ce domaine)! C'est une fille capable de se caler devant un film d'horreur ou une série genre Carnivale ou True Blood en rentrant de boite à 4 heures du mat, de dormir sans empiéter de mon côté du lit, de trainer au lit toute la journée (avec de la bouffe à portée de mains) et en bonus elle est l'heureuse "maman" de deux peluches vivantes adorables nommées Slash et Hermès qui font office de bouillottes! Tout ça serait parfait si nous étions un couple de lesbiennes mais malheureusement nous sommes irrésistiblement attirées par la gente masculine, du coup ne plus partager un lit avec personne d'autre qu'elle ça me parait difficile...
  • Disposer d'un vrai grand lit: Je m'explique, les lits pour une personne étant en 90 (ce qui est déjà limite et pourtant je suis un mini gabarit), en toute logique les lits pour deux personnes devraient être en 180 (vous voyez que ce n'est pas une lubie de ma part puisque ça se justifie mathématiquement).
En attendant d'être en mesure d'acheter un méga lit en 180x200 ou d'être avec LE mec (si on retient l'hypothèse fleur bleue évoquée par Ju au téléphone), je vais être obligée de continuer à trouver mille et un prétextes pour me tirer au petit matin, histoire de regagner mon grand lit pour m'y prélasser jusqu'à une heure avancée de l'après-midi!

1 commentaire:

  1. Commentaire 2° (échec connexion hier soir)

    Je disais donc : le pire, c'est quand tu dors avec un agité (style mon grand frère) qui te chope toute la couverture et qui se plaint d'avoir eu froid alors que toi, tu as lutté toute la nuit pour garder ton petit morceau de couverture afin de ne pas trop te peler

    Ensuite l'essentiel, parait-il, n'est pas tant la taille du lit mais ce qu'on fait dedans^^

    RépondreSupprimer